AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -25%
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 ...
Voir le deal
749.99 €

Partagez

We rule the night ■ Louise

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Anthony L. Hunter
Anthony L. Hunter
membre adoré ~ make the good choose.
We rule the night ■ Louise 638347001340681342
« Life's greatest questions have always been: Who am I ? Where did I come from ? Why am I here ? Where am I going ? »
posts : 71
avatar : Gerard Way
crédits : Google
pseudo : Paris

âge : 25 ans
statut civil : Célibataire
études/métiers : Vendeur dans une boutique de comics / Escort-boy
saison : Hiver

We rule the night ■ Louise Empty
MessageSujet: We rule the night ■ Louise We rule the night ■ Louise EmptySam 5 Mai - 22:02

Observant le miroir face à moi un instant, je passe une main distraite dans les mèches d'ébène qui tombent devant mes yeux. Un soupir plutôt long franchit mes lèvres. Je crois qu'en disant que je préférerai rester là toute la nuit à travailler sur la planche que je suis loin d'avoir fini, plutôt que de sortir pendant je-ne-sais-combien-d'heures, je suis encore bien loin de la vérité. Mais quand il faut, il faut. Du petit doigt, je soulève ma lèvre supérieure, vérifiant l'état de mes dents. Ça parait idiot, mais quand je travaille le soir, ce genre de détail est essentiel, et je ne peux pas me permettre de sortir en ayant quelque chose à me reprocher. Nouveau soupir tandis que je me retourne pour aller chercher mon mobile que j'ai laissé un peu plus tôt sur le plan de travail dans la cuisine. Plus je cherche à me rappeler où je dois me rendre pour retrouver ma cliente, plus j'oublie. Ça aussi, c'est le genre de détail qui m'agace mais dont il faut absolument que je me souvienne. J'ai comme le pressentiment que d'ici un peu plus d'une heure, la seule envie que j'aurai sera celle de rentrer chez moi, de filer dans mon sous-sol, et de ne plus en bouger jusqu'au moment de partir pour me rendre à la boutique. Comme à peu près à chaque fois que je rends service à l'autre idiot, en fait...

Finalement, après avoir vérifié dans mes messages l'adresse, je récupère ma veste, mes clés, ma carte d'identité, vide une dernière tasse de café, et laisse un mot à l'intention de mon frère pour lui dire de ne pas m'attendre pour le dîner, avant de sortir de chez moi à peine une manche enfilée, verrouillant directement. Des fois, il m'arrive encore de me demander pourquoi je fais ça, et surtout pourquoi je le fais pour lui... Ah oui, vrai qu'il m'a beaucoup supporté pendant nos années de lycée, je lui dois peut-être ça... Sur le chemin, j'ai le temps de fumer deux, peut-être trois clopes, avant de mettre la main sur la blonde qui cherche cet escort-boy qu'elle a demandé du regard. Présentation rapide, durant laquelle j'utilise mon deuxième prénom comme à chaque fois que je dois accompagner quelqu'un, avant de la laisser nous emmener où elle le veut. Et, Oh surprise, comme dans 75% des cas, elle file en direction de la boite de nuit. A croire que le seul endroit où on emmène quelqu'un « pour faire bien » est dans ce genre de coin.... Si elle savait le genre de mec qu'elle emmène pour se la jouer devant ses potes, je crois qu'elle partirait bien vite... Enfin, heureusement que j'ai pensé à vérifier qu'il ne reste aucune tâche de peinture sur mon visage, ça la ferait surement mal...

En passant devant ma boutique, je retiens un faible gémissement. Les mots « je veux y aller » me viennent en tête, mais j'ai promis de m'occuper de ça ce soir... Ça serait moche de revenir sur ma parole. Même si ça n'est pas l'envie qui manque... Rapidement, on arrive au lieu taaaaaaaaaant désiré, nous mêlant alors à la foule qui commence à se faire dense avec l'heure, quelques hurlements féminins se mélangeant à la techno me vrillant les tympans -autant le rock, je peux le mettre à fond, ça ne me dérange pas, autant ça...-. Presque directement, je ressens le besoin de me masser les tempes, un mal de crâne se pointant doucement. Bien, tout ça va être particulièrement fun. Je donnerais n'importe quoi pour avoir entre les mains un exemplaire d'un des numéros de Doom Patrol, ou même des X-Men, et aller me caser dehors dans une ruelle avec une clope, une bière et ça en attendant que ma cliente ait terminé... Mais au lieu de ça, je me retrouve à balancer du « Lewis, enchanté » à tout va en souriant de ce sourire Colgate® que j'ai pris l'habitude de faire dans ce genre de situation. Une fois les présentations « avec les copines » faites, je demande à ma cliente si elle veut quelque chose à boire, croisant les doigts pour qu'elle dise oui. A peine sa demande faite, je file en direction du bar, me glissant avec difficulté entre les personnes qui semblent obstinées à se coller les unes aux autres comme si leur vie en dépend, certaines se laissant ouvertement aller à l'étape qui suit le flirt habituel, d'autres tentant de communiquer entre elles en criant par-dessus ce qui a l'air considéré comme de la musique.

Une fois le bar atteint, je passe mes mains sur mon visage, inspirant un bon coup avant de le regretter. A l'odeur nette d'alcool qui plane dans l'air commence à se mêler celle de la sueur typique de ce genre de lieux, celle de l'enfermement. Bien, c'est décidé, dès que j'en ai l'occasion, je file dehors, et je n'en bouge plus à moins d'une urgence. Je racle ma gorge brièvement, avant de hausser le ton pour parvenir à me faire entendre du barman. Deux bières, simplement. Me retournant en attendant, j'observe la salle presque bondée en soupirant. La prochaine fois, la soirée « boite de nuit », c'est l'autre qui se la tape. Je m’arrangerai pour prendre les clientes décidées à s'afficher au bras d'un homme dans des soirées un peu plus intéressantes, et moins... enclines à m'emmener dans des endroits de ce genre.
Revenir en haut Aller en bas
http://au-fil-des-saisons.bbfr.net/t272-i-don-t-care-what-you-think-as-long-as-it-s-about-me-anthony http://au-fil-des-saisons.bbfr.net/t279-i-keep-telling-myself-i-m-not-the-desperate-kind-anthony
Louise A. O'Connor
Louise A. O'Connor
membre adoré ~ make the good choose.
We rule the night ■ Louise Tumblr_m612bdd46d1rtsl8yo3_250
posts : 960
avatar : Katie McGrath
crédits : bazzart/tumblr
pseudo : Lou

âge : 25 ans
statut civil : en couple
études/métiers : actrice/prof à mi-temps de théâtre
saison : Hiver

We rule the night ■ Louise Empty
MessageSujet: Re: We rule the night ■ Louise We rule the night ■ Louise EmptyDim 6 Mai - 20:34

Journée de merde. Je venais de passer une journée de merdre ! Moi, qui m’enthousiasmais de ce nouveau rôle, il avait perdu tout son charme dès que j’avais vu qui était mon partenaire : Nathan. Pourquoi le sort s’acharnerait –il sur moi ? Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? Il y a tant d’autres personnes qui auraient pu avoir le rôle de mon partenaire… Pourquoi, il a fallu que ça tombe sur mon ex que j’avais quitté en très mauvais termes ? Cela faisait une dizaine de jours que le tournage avait recommencé. Au début, je l’évitais, je lui faisais la gueule. Bien sûr, devant le réalisateur, je tirais un grand sourire d’enchantement. Même si c’était tout le contraire. Mais c’est ça l’un des avantages de ce métier : jouer un rôle. Mentir sur ses émotions. L’autre jour, Nathan a essayé en vain de faire la conversation avec moi mais je l’ai renvoyé balader comme il se doit. Il ne pourrait pas commencer d’abord par s’excuser ? Apparemment, il n’a toujours pas compris depuis toutes ses années. Puis aujourd’hui, le réalisateur nous sort : « Bon demain, on s’attaque sur la scène du baiser les enfants ! Passez une bonne soirée ! ». C’était la cerise sur le gâteau. La goutte qui fait déborder le vase. J’étais partie comme une furie, sans dire au revoir à personne. Je me demande d’ailleurs comment font mes préparateurs pour supporter ma mauvaise humeur de ces derniers jours. J’étais montée dans ma voiture, avais mis le contact direction mon appartement, en écoutant de la musique à fond la caisse. Tout ce que j’espérais c’était de me consoler dans les bras de mon chéri.

Quand je suis rentrée, je vis sur la table de la cuisine un petit mot laissé de Nolan « Désolé, je vais rentrer tard ce soir ma puce. C’est à cause du boulot. Ne m’attends pas pour marger. Je t’aime. N. ». Je pousse un soupir de désespoir. Génial, je vais passer ma soirée toute seule. J’enlève ma veste, la dépose sur le porte manteau. Je me dirige dans ma chambre, déboutonne ma chemise ainsi que mon jean. Je me balade presque nue jusqu’à la salle de bain et je me fais couler un bon bain chaud, histoire de me changer les idées. Une heure plus tard, j’émerge enfin de mon bain. Il y a de buée partout dans la salle de bain. J’enfile un peignoir bleu turquoise, et essuie le miroir pour me voir. Ouh ! Je suis toujours aussi blanche. Vivement l’été pour que je prenne un peu de couleurs. Je sors de la salle de bain et marche vers la cuisine, pieds nus. Je mouille le parquet sur le passage. J’ouvre le frigo et vois un reste de lasagne. J’avais passé une mauvaise journée mais je n’avais pas perdu mon appétit. Je prends le plat et l’enfourne dans le micro-ondes. Je m’affale sur le sofa et j’allume la télé. Il était 10h passée. Tous les programmes bien étaient presque terminés. Je zappe, sans fin. Je trouve enfin une série que je regarde en mangeant mon plat. Deux épisodes plus tard, je jette un coup d’œil sur mon portable 23h33. Nolan n’est toujours pas là. Il n’aurait du pas prendre ce métier de serveur. Je lui envoie un message et il me répond dix minutes plus tard qu’il a encore plein de boulot. Il m’énerve. Je m’énerve trop vite aussi et toute seule. Je m’ennuie ici, je pète la forme. J’ai envie de me changer les idées, de m’amuser. Soudain, une idée me traverse l’esprit et si j’allais danser et boire à la boite de nuit, un peu ? Même si je travaille demain, je m’en contre fiche si j’arrive en retard au boulot. Je sautille de joie de mon idée, dépose mon assiette sale dans l’évier. Nolan fera la vaisselle, ça sera ma petite vengeance de m’avoir laissé seule ce soir. Même s’il est de plonge ce soir. Je vais dans ma chambre, enfile une petite robe légère blanche à pois noirs et des escarpins. Je mets une veste noire pour ne pas attraper froid. Je prends mon sac à main, mes clés, mes clopes, un peu d’argent, et mes papiers d’identité. Je monte dans ma voiture, direction la boite habituelle.

Arrivée, là bas je me gare et rentre dans la boite de nuit, dépose mes affaires et essaye de faufiler parmi cette foule dense et collée-serrée. La première chose que je fais, c’est de me diriger vers le bar. Je meurs de soif. J’essaye de me faire comprendre par le barman. Je commande une tequila sunrise. Enfin ma boisson à la main, je me retourne et frôle une personne. Je tourne ma tête et vois un mec brun, pâle de peau, pas mal mais qui n’a l’air pas ravi d’être là. Soudain je me rends compte que j’ai déjjà vu quelque part cette personne. Je réfléchis. Tout me revient d’un coup, je me rappelle de lui au bras de filles différentes à chaque que je suis venue ici. Je ris intérieurement. Cette fois-ci, il est habillé normalement et seul. Je ne m’étais pas rendu compte que pendant tout ce temps de réflexion, je le fixe toujours. Super discret Lou. Nerveuse, j’avale une gorgée de mon cocktail et dirige mon regard vers la piste de danse, comme si de rien n’était.
Revenir en haut Aller en bas
http://au-fil-des-saisons.bbfr.net/t238-louise-un-nouveau-depart http://au-fil-des-saisons.bbfr.net/t263-lou-ce-que-j-aime-le-plus-dans-mes-amis-c-est-leur-amitie
Anthony L. Hunter
Anthony L. Hunter
membre adoré ~ make the good choose.
We rule the night ■ Louise 638347001340681342
« Life's greatest questions have always been: Who am I ? Where did I come from ? Why am I here ? Where am I going ? »
posts : 71
avatar : Gerard Way
crédits : Google
pseudo : Paris

âge : 25 ans
statut civil : Célibataire
études/métiers : Vendeur dans une boutique de comics / Escort-boy
saison : Hiver

We rule the night ■ Louise Empty
MessageSujet: Re: We rule the night ■ Louise We rule the night ■ Louise EmptyMer 9 Mai - 18:09

« ... Then your face drops in a pile of flesh, and then your heart, heart pounds... »

Définitivement, je me demande ce que je fais là... Je pourrais simplement être chez moi, à écouter Astro Zombies depuis ma chaine Hi-Fi et non uniquement dans ma tête, au lieu de me retrouver à chantonner des paroles de ce genre au beau milieu d'une foule. Je pourrais avancer sur n'importe quoi, peut-être simplement recommencer les Wonder Woman, au lieu de me retrouver compressé comme ça contre le bar, ce dernier me rentrant dans les côtes à cause des gens qui s'entassent derrière pour pouvoir se faire entendre, rendant ma respiration quelque peu laborieuse. Mais non, comme un idiot, j'ai décidé de rendre service, et comme toujours, j'ai fini par le regretter bien vite... Bon, plus que quelques heures, et je pourrais passer le pas de ma porte, aller m'écraser sur mon canapé, et tenter de fumer une clope avant de m'endormir dessus. Voilà, c'est ce qu'il faut que je me dise. Bientôt, c'est terminé. Bientôt, j'en aurai fini avec ça. Et j'éviterai de penser à la prochaine fois que je serai un abruti fini, à accepter de filer un coup de main. C'est à me demander pourquoi je me fais avoir à chaque fois... Il faudrait que je songe à me rentrer du plomb dans la tête.

Soupirant un peu, je deviens rapidement conscient de mon image tandis que je sens un regard sur moi. Pas la première fois que ça m'arrive, mais généralement, c'est lorsque mes fringues sont tâchées de je-ne-sais-quoi, que mes cheveux sont en bataille et possiblement collés par de la peinture; pas quand je bosse le soir... Imperceptiblement, je commence à me dandiner, non pas pour la musique qui commence à me devenir insupportable, mais à cause de mon malaise qui se fait doucement de plus en plus présent. Je n'ose pas regarder autour de moi pour mettre la main sur celui qui me fixe, ne souhaitant pas chercher un quelconque problème. Au lycée, quand j'avais la mauvaise idée de croiser le regard d'une personne qui m'observait, je finissais généralement par terre, avec des bleus sur le torse, la lèvre en sang, ou un œil au beurre noir, voire même les trois, si aucun de mes os n'avait suffisamment pris pour être cassé.

Le barman finit par me donner les bières, et au moment où je lui tends l'argent que je lui dois et où je me retourne, un mec déjà à moitié saoul a soudainement la bonne idée de me rentrer dedans, lançant une partie de dominos à taille humaine. Dès que je fais un pas, je rentre dans quelqu'un, et alors que les gens autour de moi grognent et râlent comme si j'avais uriné sur le capot de leur voiture, je finis par renverser la moitié d'un des gobelets que j'ai en main sur la jeune femme juste à côté de moi, mon bras heurtant son côté, tâchant ainsi et ma chemise, et sa robe. Toutes les deux blanches. Bien. Bravo. Joliment joué, Andy, vraiment...


« Et meeeeeeeeeerde ! Désolé, vraiment désolé !! »

Rapidement, je me retourne vers le bar, demandant une poignée de serviettes, puis forçant presque la demoiselle à en prendre une partie, les lui fourrant dans la main. A la chaleur que je ressens subitement, je peux aisément dire que le haut de mon torse, mon cou, et très certainement la totalité de mon visage ont pris une teinte d'un joli rouge de gêne. Vraiment super doué.

« Je... Je payerai le pressing s'il y a besoin, c'est pas un problème ! Je suis vraiment, vraiment désolé... J'espère qu'il n'y a pas trop de dégâts... »

Distraitement, je tente d'éponger la bière qui colle ma chemise à mon torse, et une petite voix au fond de ma tête me dit de m'enfuir le plus vite possible et d'aller me terrer dans mon sous-sol et de ne plus en bouger jusqu'à ce que je manque de me faire mettre à la rue suite à la saisie de la maison pour factures non payées. Une autre me dit qu'une partie de mes dollars de la soirée viennent de partir en fumée, mais ça, ça n'est un détail. Les gens qui nous entourent continuent de râler, lâchant quelques insultes par moments à mon encontre, et bien vite la confiance que je tente d'avoir quand je travaille de nuit s'évapore, me laissant comme un enfant d'une dizaine d'année face à des adultes intimidants, le regard fuyant, incapable d'ajouter quoi que ce soit.

Je tente de faire comprendre au barman que j'aimerai repasser la même commande, et par miracle, il saisit, allant me chercher une nouvelle bière. Aucun doute quant au fait qu'il doit avoir vu la scène, et je pense que ça doit être plutôt bon pour ses affaires ce genre de choses. Pas pour les miennes en tout cas. Marmonnant un nouveau « désolé, je payerai si besoin est », j'essaye de regagner un peu de sang-froid. J'ai quel âge déjà ? Vingt-cinq ans ? Ouais, ça se voit, franchement...
Revenir en haut Aller en bas
http://au-fil-des-saisons.bbfr.net/t272-i-don-t-care-what-you-think-as-long-as-it-s-about-me-anthony http://au-fil-des-saisons.bbfr.net/t279-i-keep-telling-myself-i-m-not-the-desperate-kind-anthony
Louise A. O'Connor
Louise A. O'Connor
membre adoré ~ make the good choose.
We rule the night ■ Louise Tumblr_m612bdd46d1rtsl8yo3_250
posts : 960
avatar : Katie McGrath
crédits : bazzart/tumblr
pseudo : Lou

âge : 25 ans
statut civil : en couple
études/métiers : actrice/prof à mi-temps de théâtre
saison : Hiver

We rule the night ■ Louise Empty
MessageSujet: Re: We rule the night ■ Louise We rule the night ■ Louise EmptyJeu 17 Mai - 15:43

Je fixe toujours la piste de danse tout en écoutant cette musique techno assourdissante. J'avais l'habitude d'écouter de la musique à fond la caisse chez moi -ce qui dérangeait mes voisins- mais de la bonne musique... Je me sens rougir intérieurement. Je ne sais pas si ce mystérieux inconnu m'avait remarqué en train de le fixer ou pas. Je finis ma tequila d'un trait. Je ferme mes yeux pendant un instant et rêvasse. Je pense à la journée de demain qui m'attend. Je n'ai vraiment pas envie d'y aller. Je cherche au fin fond de ma tête, une idée, un plan une excuse, n'importe quoi afin d'éviter à tout prix ce que je redoute. Mais impossible, ici j'étouffe. J’ai subitement envie d’aller m’éclaircir les idées pour mieux réfléchir et être un peu au calme, dehors. Je m’apprête à faire le parcourt du combattant et de retraverser toute cette foule dansante quand je me reçois une bière sur ma belle robe… Blanche ! Je pousse un petit cri sur le coup qui est masqué par la musique de la boite. J’observe les dégâts causés. Je relève enfin la tête et voir le garçon de tout a l’heure dans tous ses états « Et meeeeeeeeeerde ! Désolé, vraiment désolé !! ». Il s’excuse à n’en plus finir et me fourre un paquet de serviettes dans mes mains pour «essayer» d’essuyer ma robe. Sans grand succès. Une robe blanche tâchée, c’est fichu ! Maintenant, je pue l’alcool, génial ! Je pose sur le bar la boule de papier détrempée et je regarde de nouveau ce mec, décidément maladroit « Je... Je payerai le pressing s'il y a besoin, c'est pas un problème ! Je suis vraiment, vraiment désolé... J'espère qu'il n'y a pas trop de dégâts... ». Bon, il est sincère et ne l’a pas fait exprès. Il n’a pas l’air vraiment ravi d’être là. Il a l’air.. perdu. Chose incompréhensible puisque je l’ai vu plusieurs fois ici. Je me décide enfin de lui répondre car il n’a que le mot «désolé» à la bouche depuis les cinq dernières minutes « Bon, t’as ruiné nos beaux habits blancs… c’est sûr. Mais t’inquiète ça arrive à tout le monde, tu sais. ». J’essaye bien que mal de le rassurer. Ça doit bien être ma première phrase gentille de la journée envers ce parfait inconnu. Je m’efforce de voir le bon côté des choses, une robe de perdue, mais dix de retrouvées, non ? Je ferais une crise à Nolan pour qu’il m’en offre d’autres. Depuis tout à l’heure, je pense à la journée de demain. Ça devient une obsession.

L’homme qui-a-ruiné-ma-robe, c’est comme ça que je vais l’appeler, puisque je ne connais pas son prénom reprend une autre commande. Deux bières. Une pour moi, peut-être ? « Ouuuh ! Toi avec deux verres à la main c’est dangereux. Je n’ai pas envie que tu fasses une autre victime » lui dis-je en le taquinant. Il est très bien capable d’en renverser un autre sur moi, sur nous ou sur d’autres personnes, vu sa maladresse. En y pensant, ça fait très cliché, cette situation. Je ne lui laisse même pas le temps de répondre que je lui chippe une bière de ses mains « Tu m’en dois bien une ! » je lui fais mon grand sourire charmeur. Je sais, ce n’est pas bien les mélanges d’alcool mais je suis prête à me défoncer pour ne pas aller bosser demain. Arrivée, avec une gueule de bois et retarder cette maudite scène. L’alcool me donne plutôt de bonnes idées !
Revenir en haut Aller en bas
http://au-fil-des-saisons.bbfr.net/t238-louise-un-nouveau-depart http://au-fil-des-saisons.bbfr.net/t263-lou-ce-que-j-aime-le-plus-dans-mes-amis-c-est-leur-amitie
Anthony L. Hunter
Anthony L. Hunter
membre adoré ~ make the good choose.
We rule the night ■ Louise 638347001340681342
« Life's greatest questions have always been: Who am I ? Where did I come from ? Why am I here ? Where am I going ? »
posts : 71
avatar : Gerard Way
crédits : Google
pseudo : Paris

âge : 25 ans
statut civil : Célibataire
études/métiers : Vendeur dans une boutique de comics / Escort-boy
saison : Hiver

We rule the night ■ Louise Empty
MessageSujet: Re: We rule the night ■ Louise We rule the night ■ Louise EmptyMar 26 Juin - 3:24

« Dangereux », « une autre victime ». Ses termes me font subitement piquer un fard, comme si c'est encore possible à ce point. Apparemment. Maintenant que je suis absolument certain que ma confiance en moi est réduite en cendre, je baisse rapidement la tête, tentant de cacher mes rougeurs grâce à mes mèches, mon action étant d'une efficacité toute relative étant donnée la longueur de mes cheveux. Assez longs pour être dérangeant quand je travaille sur un dessin, mais trop courts pour pouvoir m'être utiles en cas de besoin. Génial. Laissant la jeune femme récupérer l'une des bières sans même lutter, je relève doucement la tête lorsqu'elle me fait remarquer que je lui dois au moins ça. Pas faux. Après avoir flingué sa robe, c'est le moins que je puisse faire. Puis là, étrangement, je me vois mal retourner auprès de ma cliente. Pas dans l'état dans lequel je suis, ultra-conscient du moindre de mes gestes, inquiet de la moindre nouvelle gaffe que je pourrais bien faire. Je tente de lui rendre son sourire, toujours aussi gêné, balançant mon poids d'un pied sur l'autre, avant de fouiller mes poches à la recherche de mon portable. Il faut que je pense à prévenir mon ami pour la suite de la soirée, parce qu'il y a 90% de chances que je ne reste pas, et 10% pour que je retourne voir celle qui m'a « embauché » avec plus d'une demi-heure de retard. Au bout d'une minute, je réalise que j'ai laissé mon téléphone chez moi. J'ai tout ce qu'il me faut, sauf ça. Bien. Parfait. Vraiment.

Après un profond soupir, je finis par fixer mon verre avec hésitation, avant de le vider presque d'une traite. Je suis loin d'être du genre à me soûler quand j'en ai l'occasion, mais là, j'ai comme l'impression que sans ça, je vais aller fuir dans les toilettes de la boite d'ici deux minutes pour me cacher du monde, ce qui n'est peut-être pas la meilleure des idées qui soit. Je ne sais pas ce qui me pousse d'un coup à reporter mon attention sur la jeune femme à côté de moi, ou même à lui adresser de nouveau la parole -peut-être le besoin de dire quelque chose, histoire d'effacer un peu le malaise-, mais c'est loin d'être dans mes habitudes de me décider d'un coup. Surtout avec quelqu'un que je ne connais absolument pas, et sur qui je viens juste de renverser de l'alcool.


« Est-ce que ça vous dérange si on sort deux minutes ? »

Ma question est un peu précipitée, mes mots assez rapides. Et d'un coup, je sens qu'il est nécessaire de rajouter autre chose, ne serait-ce que pour qu'elle ne se méprenne pas sur mes intentions. Sait-on jamais.

« Ça n'est pas... Je cherche pas à vous draguer ! J'ai juste... Une furieuse envie de fumer là, et je me demandais si.... Oh, laissez-tomber... »

Oui, je sais, vouvoyer quelqu'un qui nous tutoie, c'est bizarre. Mais c'est l'habitude qui veut ça. Puis là, je crois que je peux aller m'enterrer dès que je sors de cette boite, de honte. Alors, bon, je ne suis plus vraiment à ça près, à vrai dire. Fouillant de nouveau mes poches à la recherche de mon paquet de cigarettes et de mon briquet, je les sors d'une main un peu tremblante, me demandant un instant si reprendre quelque chose à boire m'aidera à être plus certain dans mes gestes ou non. Niant doucement de la tête pour moi-même, je commence à faire mon chemin vers la sortie, sachant parfaitement que juste après cette clope, je devrai y retourner, et étant bien décidé à en profiter. Je suis à peu près certain que c'est la seule chose qui me permettra de reprendre confiance en moi, prendre l'air un peu et m'encrasser les poumons... Oui bon, c'est un peu conflictuel, d'accord... Mais en prenant mon temps, avec un peu de chance, je serai plus en état de travailler. Si je ne me fais pas rembarrer par ma cliente pour l'avoir lâchée trop longtemps.
Revenir en haut Aller en bas
http://au-fil-des-saisons.bbfr.net/t272-i-don-t-care-what-you-think-as-long-as-it-s-about-me-anthony http://au-fil-des-saisons.bbfr.net/t279-i-keep-telling-myself-i-m-not-the-desperate-kind-anthony
Louise A. O'Connor
Louise A. O'Connor
membre adoré ~ make the good choose.
We rule the night ■ Louise Tumblr_m612bdd46d1rtsl8yo3_250
posts : 960
avatar : Katie McGrath
crédits : bazzart/tumblr
pseudo : Lou

âge : 25 ans
statut civil : en couple
études/métiers : actrice/prof à mi-temps de théâtre
saison : Hiver

We rule the night ■ Louise Empty
MessageSujet: Re: We rule the night ■ Louise We rule the night ■ Louise EmptyJeu 28 Juin - 21:04

Il vide son verre d’un coup. J’ai l’impression qu’il est mal à l’aise, depuis qu’il a renversé sa bière sur moi. Il a eu de la chance de ne pas être tombé sur une personne chiante, qui aurait gueulé sur lui. M’attirer des ennuis ou des embrouilles, c’est vraiment la dernière chose que je souhaite à éviter ce soir. J’ai juste envie de mettre mes soucis quotidiens de côté pour une soirée. Tous mes amis m’envient d’être en couple avec un mec merveilleux. Tout le monde nous admire. Mais je ne mène pas une vie parfaite sur un petit nuage rose comme on pourrait le croire. Ce n’est pas mon copain que j’aime plus que tout qui rend mon morale à zéro. Mais plutôt mon ex petit ami qui a refait surface dans ma vie, surgit de nulle part. Il m’en veut à mort d’avoir mis fin à notre relation et je ne sais pas comment réparer mon erreur. C’est un supplice pour nous deux de devoir se voir au boulot. Je vois bien qu’on meure tous les deux d’envie de se parler. Mais je m’enfuie toujours, peur que des explications se transforment en une énorme dispute. Puis cela engendrait la colère de mon copain actuel. Une belle merde quoi.

« Est-ce que ça vous dérange si on sort deux minutes ? »

Je bois une gorgée d’alcool tout en réfléchissant à une réponse. Mais il rajoute dans la précipitation.

« Ça n'est pas... Je cherche pas à vous draguer ! J'ai juste... Une furieuse envie de fumer là, et je me demandais si.... Oh, laissez-tomber... »

Je ris. Au moins, il a l’air sincère. Il veut juste fumer une clope et non me draguer. Des mecs comme ça, se font de plus en plus rare dans ce bas monde. Et en plus de ça, il est poli. Il me vouvoie, chose encore plus rare.

« Pourquoi pas. Ici j’étouffe ! Tu sais tu peux me tutoyer, tu sais » lui dis-je avec un grand sourire afin de le mettre un peu plus à l’aise.

Je termine mon verre avant de sortir dehors et je suis ce mystérieux inconnu que je connais depuis seulement cinq minutes à travers ce parcourt du combattant. Retraverser cette foule. On arrive tant bien que mal à se frayer un passage. C’est fou comme les gens dans ce genre d’endroit ne peuvent pas s’empêcher d’être entassés les uns sur les autres. Comme si c’était vital. Cette proposition d’aller dehors prendre l’air n’est pas une mauvaise idée, une très bonne même. D’ailleurs, je ne connais toujours pas le prénom de mon « ruineur de robe ». Ma jolie petite robe, une de mes préférées. Bon, ce n’est pas si grave que ça non plus. Je regarde le bon côté des choses : ça sera une occasion pour que mon chéri m’en offre une nouvelle. Lui qui aime tant me chouchouter. Je suis vraiment tombée sur la perle rare, c’est le moins que l’on puisse dire.

Enfin dehors. L’air frais de la soirée vient me rafraichir la peau. Je ne m'étais pas rendu compte que j'avais autant chaud à l'intérieur. J’enfile ma petite veste noire afin de me réchauffer un peu et ne pas attraper froid. Ma robe est encore un peu mouillée d'alcool. Je sors une cigarette de mon paquet et cherche mon briquet. Génial je l’ai oublié à la maison. Je suis vraiment une tête en l’air en ce moment.

« T’aurais pas par hasard du feu, s’il te plait ? »

Il sort un briquet et m’allume ma cigarette. Je le remercie. Je tire une première bouffée tout en admirant le ciel étoilée. Aucun nuage en vue. Seulement une belle pleine lune éclatante. Je repense à demain. A ce qui m’attend. A ce que je redoute tout le temps. Cette maudite scène du baiser. Ça suffit à la fin Louise, arrête de penser sans cesse à ça. Et profite de la soirée avec ce mystérieux homme.

« Moi c’est Louise et toi ? »

Je demande bien comment il peut bien s’appeler. A-t-il une double identité ? Va-t-il me dire son vrai nom ? Car ce n’est pas la première fois que je le vois ici, dans cette boite de nuit. Il me rend curieuse ce mec. Je ne peux pas m’empêcher de lui demander d’un air malicieux.

« J’ai l’impression de t’avoir déjà vu ici, toi. Désolé, si c’est indiscret de ma part. Mais tu m’intrigues ! »

Revenir en haut Aller en bas
http://au-fil-des-saisons.bbfr.net/t238-louise-un-nouveau-depart http://au-fil-des-saisons.bbfr.net/t263-lou-ce-que-j-aime-le-plus-dans-mes-amis-c-est-leur-amitie
Contenu sponsorisé

We rule the night ■ Louise Empty
MessageSujet: Re: We rule the night ■ Louise We rule the night ■ Louise Empty

Revenir en haut Aller en bas

We rule the night ■ Louise

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Louise ■ Un nouveau départ...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
AU FIL DES SAISONS. :: lakewood, colorado. :: dartmouth av. :: la boite de nuit.-