❝ tu enlèves quatre lettres à "cupidon", ça te donne "con"
Chapitre 1 ~ Les enfants sont les personnes les moins bien comprises de la terre, et c'est parce que la terre est gouvernée par des grandes personnes qui ont oubliées qu'elles furent aussi des enfants.« Je m’en vais Sebastian, j’en ai assez de toi et de tes petites combines, j’en ai assez de vivre en Colombie et je prends un de nos fils avec moi ! » La voix de sa mère venait de retentir dans leur salon, la belle américaine aux courbes délicates et au parfum enivrant souhaitait partir de chez elle et quitté ses deux fils ainsi que son mari. Luz. C’était son prénom. Le jeune Colombien était très amoureux de sa Luz seulement ils n’avaient pas les mêmes ambitions, la demoiselle aspirait au luxe et à une vie extraordinaire, elle pensait qu’en se mariant avec Sebastian Sanguez fils d’un grand homme d’affaire elle aurait des bijoux et de l’argent à ne plus savoir quoi en faire, mais la vérité c’est que Sebastian a coupé les ponts avec ses parents quand il avait seize ans et qu’il n’était qu’un simple garagiste. Toutes ses espérances sont tombées à l’eau lorsqu’elle a découvert le pot aux roses, elle savait que rompre avec lui pour cela amènerait la honte sur elle et sa famille. Elle s’est mariée avec lui mais sans grande conviction puis elle a fait deux enfants, deux enfants qu’elle ne souhaitait pas et elle l’a obligé à trouver un emploi plus important pour plus d’argent. Mais pour l’instant-là n’était pas réellement la question Sebastian se fichait bien de ce que sa chère et tendre pensait de sa manière de mettre du beurre dans les épinards, ce qui le dérangeait c’était l’idée qu’elle choisisse son fils et pas l’autre. Ils étaient pourtant tous les deux à elle.
« Ah parce que tu choisi en plus lequel des deux tu garderas ? C’est vraiment beau de voir à quel point tu es aimante avec tes enfants. » Le ton montait dans la bâtisse colombienne, l’ainé des deux garçons, Nickolàs, ne voulait pas que son frère entende tous cela, Lukas était trop jeune pour comprendre, trop jeune pour souffrir. D’un signe de tête ferme mais totalement fraternel il ordonne à son cadet de partir dans sa chambre et de le laisser régler cela.
« La ferme ! Je ne voulais pas du tout de gosse et tu m’en as fait deux alors j’ai le droit d’en prendre qu’un seul sur les deux ! » Les prunelles sombres du petit garçon se referment soigneusement, il n’a jamais imaginé que sa mère le détesté autant, les haïssais même. Il voit bien les autres mamans de ses petits camarades de classe, elles sont aimantes, leur font des gâteaux et invitent les autres familles à diner. Sa mère n’est qu’une garce sans cœur, il l’a toujours su. Ses jambes se sont enfin mises à bouger le faisant entrer dans le monde des adultes alors qu’il n’avait que huit petites années.
« Je reste avec papa. Tu peux partir avec Lukas. » Sa mère était certes une garce mais il savait parfaitement que son père allait plonger dans l’abysse de la dépression et qu’il l’entrainerait avec lui le fils qui restera à ses côtés. Lukas pourra vivre seul mais il ne pourra jamais supporter la pression de son père. Le regard sombre, la colère se peignait sur les traits de sa génitrice, elle était furieuse et ça il pouvait en être sûr. Son visage se crispait, elle entortillait ses cheveux entre ses doigts, ses narines se dilatés et ses pupilles s’assombrissaient, si elle avait des fusils à la place du regard elle aurait déjà tué son mari et son jeune fils.
« T’es sûr de toi ? Parce que si je m’en vais-je ne reviendrais plus jamais. » La menace ne fonctionnerait pas avec Nickolàs, il savait de toute façon que sa mère ne reviendrait jamais qu’il choisisse de rester ou de partir avec elle. Il ne la verra jamais et c’était tant mieux.
« Justement. C’est ce que je veux. » Ses mots sortirent avec violence de sa bouche, il avait presque crachait ses paroles. Luz quitta du regard celui à qui elle avait donné naissance, aucune tristesse ne s’attachait à ses traits, elle ne ressentait rien du tout. Le lendemain matin Lukas et Luz partaient, loin, très loin de Nickolàs et Sebastian. Ils perdaient tous les deux un être cher… Un frère pour l’un, un fils pour l’autre. La vie s’annonçait déjà très dure pour ses deux-là.
Chapitre 2 ~ Moi, je vole, je plane, tandis qu'il y a pleins de gens qui sont morts à l'intérieur. Ça ne se voit pas, mais dès qu'ils ouvrent la bouche, on se rend compte qu'ils sont foutus. Ils ont été tués par la vie.« Ben alors mon petit chéri, qu’est-ce que tu fais ici tout seul en pleine nuit. » Il était deux heures du matin et Nickolàs se trouvait encore assied dans le parc. Comme il l’avait imaginé son père a totalement perdu l’esprit et à plonger dans la dépression, une dépression très importante et impressionnante. Le petit garçon a dû apprendre à grandir plus vite afin de subvenir à ses besoins mais aussi à ceux de son père.
« Mon papa, il est parti et il m’a laissé tout seul dans le parc. » Les larmes de celui-ci coulaient en abondance sur ses joues. Il semblait seul au monde et son visage tiraillé par la tristesse était en train d’émouvoir la jeune infirmière qui venait de terminé son service à l’hôpital non loin de là. Émue par autant de désespoir les bras de l’infirmière se sont enroulés autour du corps de ce pauvre petit bonhomme. Le regard sombre du petit garçon et ses joues d’enfant baignait de larme sont totalement irrésistible que ce soit pour une femme ou pour un homme. Attaché au bras de l’inconnu les doigts agiles du petit garçon détachés en douceur les bijoux liaient à son poignet avant de s’attaquer à son sac à main. Carte bancaire, liquidité, bijoux, objets précieux, tout atterrit dans les poches de l’enfant alors que sa sois disant sauveuse ne se doute de rien évidemment. Nickolàs, relâche sa prise, hoche la tête et se montre digne en relevant la tête et en essuyant ses larmes, ses fausses larmes. En rentrant chez lui il donne le tout à son père et s’assoit tranquillement à ses côtés alors que celui-ci compte les billets qui ornent ses poches depuis quelques temps déjà. Son sourire s’élargit alors qu’il passe sa main dans les cheveux de son fils.
« Deux milles dollars en une petite semaine tu es doué mon fils. » Il hochait la tête en souriant, il était fier de faire plaisir à son père même si il savait que ce qu’il faisait était mal et illégal. Depuis quelques temps déjà le jeune garçon dépouillé les passants de leurs biens les plus précieux, c’était tellement facile que ça en devenait triste pour eux. Sebastian Sanguez avait péter les plombs et avait entrainé son fils dans des trafics vraiment pas très net, le faisant tombé dans la délinquance très tôt.
« J’ai le droit de choisir notre prochaine destination ? J’en ai assez de Buenos Aires. » Oui, ils avaient changés d’environnement, la Colombie devenait trop étouffante pour les deux vagabonds, désormais ils restaient deux ou trois mois dans la même ville, voir le même pays, avant de partir ailleurs pour de nouvelles arnaques.
« Tous ce que tu voudras Nick, on ira ou bon te semblera. » On ne pouvait pas reprochait cela à la petite famille qu’ils formaient désormais, ils étaient plus soudé que jamais et même si le père était totalement inconscient il aimait son fils plus que jamais et ferait n’importe quoi pour lui.
« Je veux voir Los Angeles au moins une fois. » Nickolàs se fichait bien de Los Angeles ce qu’il l’intéressait c’était l’argent qu’il pourrait dégoter dans cette ville de paillettes.
Chapitre 3 ~ Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, traversé ça et là par des brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.« Ceci est un hold up ! Si vous faites ce que l’on vous dit tous ce passera bien ! » New York. 1996. L’homme qui vient de prononcer cette phrase n’est autre que Nickolàs qui a bien grandit désormais. Le voici à vingt ans dans une banque. Les petits trafics ne fonctionnent plus aujourd’hui, il n’a plus dix ans, ce n’est plus aussi simple de voler des bijoux à des femmes bien qu’il se serve de son charme pour faire cela. Comme Arsène Lupin. Le jeune homme a arrêté les cours depuis bien longtemps, il n’a aucune base réelle, il aime cette vie de vagabonds même si parfois il aimerait que tous cela s’arrange un petit peu.
« Mets l’argent dans le sac ! » Sebastian secoue son arme devant la pauvre guichetière qui est à la limite de fondre en larme. Ça crève le cœur au plus jeune des Sanguez mais il lui en parlera plus tard, lorsqu’ils rentreront tranquillement chez eux ou du moins à l’hôtel. Tournant le regard l’espace d’une seconde Nickolàs se fait surprendre par le chef de la sécurité et par l’arme qu’il pointe sur lui.
« Lâchez vos armes ! » Le cœur battant contre sa poitrine, il abandonne son arme sur le sol, est ce qu’ils allaient s’en sortir ? La réponse était clairement non, il savait que rien ne pourrait les aidés. Ils allaient être arrêtés. Jusqu’à ce que son père appuie sur la détente et que l’on entende, pas une mais deux détonations. Le jeune homme reste bouche bée face au corps du pauvre chef de la sécurité qui se retrouve avec une balle dans sa poitrine. Il était mort, pas besoin de prendre son pouls pour le voir. Les deux voleurs s’en vont rapidement et s’engouffre dans la voiture avant de fuir à toute vitesse.
« Putain mais t’es complètement con ou quoi ? T’as tué un mec papa ! Nous ne devions pas faire ça, je croyais que nos armes n’étaient pas chargées d’ailleurs ! » Le jeune homme se met à grimacer légèrement en sentant une douleur au niveau de son ventre avant qu’un liquide chaud se déverse doucement contre son ventre. Son t-shirt s’imbibe de rouge et il se rend enfin compte qu’il est touché. Son cœur s’emballe avec violence avant que son père ne s’arrête dans un hôtel pour soigner son fils. Nickolàs n’est pas gravement touché la balle n’a fait qu’effleurer sa peau et heureusement pour lui, mais il ne peut pardonner à son père ce qu’il a fait à cet homme, cet homme qui était peut être un mari, un fils, un père.
« J’aurais dû le laisser te tirer une balle dans la poitrine sans rien dire alors ? » « Pourquoi pas ? Après tous ce que l’on a faits aux autres on le mérite peut être. » Le plus vieux des deux cesse ce qu’il faisait, relevant la tête vers son fils qui divaguer surement. Il ne laissera jamais son fils mourir, il l’aime trop pour cela.
« Dis pas de connerie Nickolàs. Tout se passera bien ce soir on file au Mexique et c’est bon. » Sebastian avait craché cela pour calmer Nickolàs mais il savait qu’il lui faudrait du temps pour oublier, peut-être qu’ils devraient changer de vie, c’était temps de le faire désormais. Le soir même ils essayent de prendre l’avion pour le Mexique mais des policiers les attendent devant les portes d’embarquement.
« Vous êtes en état d’arrestation… » Les deux hommes se font menotter devant tout le monde avant d’être amené au commissariat. Sebastian a tout pris sur lui, il a tout avoué, il a aussi avoué que son fils avait été entrainé contre son gré et il a même dit que Nickolàs avait été quelque peu menacé pour faire toutes ses choses. Bien sûr c’est faux le père ne souhaite pas entrainer le fils dans sa chute, il ne le mérite pas. Devant le juge, quelques jours plus tard, père et fils sont côte à côte. La main du jeune homme de vingt ans serre le bras de son père, il ne faut pas qu’il aille en prison trop longtemps. Ils vont se calmer, s’arrêter, ils vont arrêter les conneries mais il ne peut pas perdre son père, pas maintenant.
« Monsieur Sanguez vous avez été reconnu coupable d’arnaque, de cambriolage dans plusieurs pays, ainsi que d’homicide involontaire, en conséquence vous allez être extradé en Colombie où vous serez jugé pour tous vos crimes. » Le verdict était tombé, les prisons en Colombie sont horribles là bas son père allait souffrir et il le savait parfaitement bien. Il a beau être un homme, être quasiment majeur ses larmes se sont mises à couler sans qu’il ne puisse contrôler ses émotions.
« Non non, papa, non je vous en prie !!!! » Ses bras se sont accrochés à lui alors qu’il le serrer contre lui pour la dernière fois surement.
« Pardonne moi Nick j’aurais voulu t’offrir une meilleure vie. Il n’est pas trop tard pour toi. » Sur ses mots les policiers l’ont emmenés, loin de lui, trop loin de lui.
Chapitre 4 ~ L'amour est synonyme de patience, de bienveillance, il n'est jamais jalousie. L'amour n'est jamais violent, ni grossier. Il n'est jamais vantardise, ni égoïsme. Il ne prend jamais offense, n'a aucun ressentiment. L'amour ne prend nul plaisir dans le pêché d'autrui, mais se réjouit de la vérité. Il est toujours prêt à pardonner, à croire, à espérer, et à endurer, quelque soit l'épreuve.« Eh bien cher monsieur on peut dire que vous êtes passé très près de la mort. » Les yeux de Nickolàs peinait à s’ouvrir totalement, le plafond de cet endroit était blanc crème et l’odeur horrible qui lui vrillait les narines n’était autre que l’odeur d’un hôpital. Il venait de se réveiller après deux petits jours d’inconscience. La nature de son séjour à l’hôpital ? Eh bien un accident de voiture, un accident plutôt conséquent mais qui, heureusement pour notre ami, n’a pas été dangereux pour sa santé. Seule sa jambe se retrouve plâtrée et son corps est couvert d’ecchymose.
« Hum… Qu’est ce qu’il s’est passé ? » « Vous avez eu un accident de voiture il y a deux jours Monsieur Sanguez. Vous avez perdu le contrôle de votre véhicule après vous être endormis au volant. Vous vous souvenez de votre soirée ? » Il hocha la tête négativement, il ne se souvenait de rien il était bien trop dans les vapes pour cela. Tous ce dont il se souvient c’est de la partie de poker qu’il a organisé dans un bar, des quelques verres pris, de la défaite de ses adversaires et de son pactole dans ses poches. Mais vraisemblablement ce ne sont pas des choses à dire à une infirmière, aussi séduisante soit elle. Une partie de poker clandestine et des arnaques ce n’est pas quelque chose qu’il divulguait, surtout que pour une fois elle savait son véritable nom. Nickolàs à vingt-sept ans, sept ans que son père a disparu de sa vie et qu’il ne peut lui rendre visite qu’une fois par an, il lui a promis de changer, promis d’arrêter les bêtises et de vivre une vie normale, mais il ment bien entendu. Il enchaine les arrestations, il enchaine les journées et les semaines d’intérêt général, dans chaque état, chaque ville, chaque pays son nom disparaît et il s’appelle autrement. Peu importe quel rôle il endosse il est doué dans ce domaine, mentir, manipuler c’est naturel pour l’adulte qu’il est devenu. Son tableau de chasse est immense et il collectionne les femmes quand d’autre collectionne les timbres. Il ne souhaite pas s’engager, de toute manière aucune femme ne lui donne envie de se fixer. Elles ont toutes un défaut de taille, soit elles ne veulent pas bouger de leur pays, soit elles ne sont pas assez intelligentes pour lui, soit elles sont trop gentilles et Nickolàs déteste la gentillesse chez les gens, les personnes naïves il n’arrête pas de les torturés et de les manipulés, les modelant comme il le souhaite. Et pourtant… il ne savait pas encore ce qui lui tomberait dessus dans cet hôpital de Chicago. Bientôt la vie serait différente. Les jours passent donc et Nickolàs reste enfermer à l’hôpital le temps qu’on lui fasse les examens nécessaires avant sa sortie. Il apprend à connaître l’infirmière qui se trouvait à son chevet et essaie de la connaître d’avantage. Cette femme est sublime, une beauté que l’on voit bien trop rarement et il avait connu beaucoup de femme depuis l’adolescence. Rhéa était son prénom. Cette femme aux courbes délicates et harmonieuses venait de Grèce. Elle était à Chicago depuis quelques années déjà et son rêve était de devenir infirmière. Ce qu’elle est devenue désormais.
« Rhéa, écoute je m’en vais ce soir de l’hôpital, je me disais que ça serait bien que l’on aille boire un verre ensemble, pour faire plus ample connaissance. » Le visage de la sulfureuse grecque est resté tout d’abord de marbre avant qu’elle ne se mette à sourire réellement.
« D’accord pour le verre mais à une seule condition, tu me promets de te reposer un peu. » Il hocha la tête avant que l’infirmière ne dépose ses lèvres sur sa joue. C’était étrange comme réaction mais il sentait son cœur battre contre sa poitrine comme un adolescent de douze ans avec sa première petite amie. Est-ce que c’est ce que l’on ressent quand on tombe amoureux ? Peut être bien.
« Voilà si je t’ai amené ici ce soir c’est parce que je voudrais te poser une question, une question très importante et que je ne pensais jamais avoir à poser de toute ma vie. Rhéa, je t’aime, je t’aime vraiment et je voudrais que tu deviennes ma femme. » Voici une année que Rhéa et Nickolàs se voyaient et vivaient une histoire d’amour plutôt passionnelle. Rhéa n’était pourtant pas une femme pour lui, elle est douce, fragile et gentille, pourtant il en est totalement tombé amoureux, comme quoi l’amour peut frapper à n’importe laquelle des portes sans que l’on ne s’y attende vraiment.
« Oui. Oui je veux t’épouser. » L’émotion était à son comble autant pour la jeune femme que pour le jeune homme, tous les deux allaient passer un cap très important et ils ne s’en rendaient pas encore compte. Très vite les choses se sont enchainés, après avoir enroulés cette bague autour de son doigt Nickolàs ne pensait pas que la vie serait autant difficile, il allait tout préparer, il fallait tout arranger pour le jour J mais la peur s’emparé de lui au fur et à mesure que les jours avancés. Il se souvient encore du mariage de ses parents, il se souvient du moment où sa mère est partie, du moment où son père est tombé dans la dépression et à entraîner son jeune fils dans sa chute. Rhéa était la seule femme qui avait réussis à toucher son cœur, et si elle décidait du jour au lendemain de partir et de lui écrasé le cœur contre le sol ? Il ne souhaitait pas plonger dans la dépression, il ne souhaitait pas être comme l’homme qu’il avait tant admiré. Le jour de la cérémonie c’est Nickolàs qui se cachait pour se détendre, il ne pouvait pas faire d’erreur en passant cette bague à son doigt, il était sûr de son choix, il aimait Rhéa et il voulait qu’elle devienne sa femme. Ce petit regain d’énergie l’encourage et il rentre dans l’église ou se déroule la cérémonie.
« Je le veux. » Ces mots sont sortis tous seul de sa bouche. Après cela il a embrassé sa femme comme si c’était la première fois. Presque deux ans après leur rencontre les deux protagonistes se sont dits oui pour l’éternité.
Chapitre 5 ~ Je ne suis pas amoureuse de lui, tu sais. Non. Je ne veux pas être amoureuse. Ni de lui. Ni d'un autre. Je ne veux pas que ma vie dépende de quelqu'un. Je ne veux pas que tout s'écroule si ça ne marche pas. Je ne veux même pas qu'on essaie lui et moi. Je ne m'en remetterais pas, si jamais ça ne marche pas. J'ai le coeur bousillé. Bousillé. Pété. Défoncé. Je ne veux pas que mon bonheur soit lié à une seule personne. Non, je ne veux pas tomber amoureuse de lui.« Quinte flush royale, c’est tout à moi les chéris. » Cette femme était vraiment impressionnante, son physique fin et gracieux, son visage d’ange et son sourire à tomber par terre était en fait un leurre et elle dépouillait toutes les personnes autour de la table, y compris Nickolàs qui fulminait depuis quelques mois déjà. Cette femme à un caractère et il ne se doutait pas une seule seconde qu’il rencontrait un tel bout de femme dans une ville comme Lakewood. Elle était vraiment impressionnante son caractère similaire à celui du journaliste était à la fois étrange et totalement agréable. Nickolàs connaissait toutes les techniques pour tricher et il était sûr que la jeune femme trichée aussi. Du haut de ses trente-quatre ans il n’était pas idiot elle ne pourra pas lui enlever ça. Si elle pouvait le battre il savait encore reconnaître lorsque quelqu’un triche. Après tous les pigeons partis, Nickolàs rattrape la jeune femme et la bloque contre le mur.
« Je sais que tu triches. » Il serait son poignet entre ses doigts sans lui faire de mal, il pouvait sentir les battements de son cœur s’affolait mais son visage restait impassible.
« Va te faire voir, je t’ai battu à la loyale ! Si tu ne sais pas perdre, il ne faut pas jouer ! » L’homme gronda en l’entendant dire cela mais elle n’avait pas tort, il ne supporter pas d’avoir été battue et ce n’est pas machiste parce qu’il ne supporterait pas d’être battu par un homme. Son regard sombre croisa celui de la belle alors qu’il cherchait quoi dire. Depuis la première fois qu’ils s’étaient vus il y avait cette tension sexuelle entre eux, ou est-ce quelque chose de plus fort. Aucun des deux ne le savait, mais en tout cas c’est bien les lèvres de Nickolàs qui se sont échouées sur celle de sa victime. Il en avait tellement envie qu’il n’a pu empêcher un soupire de bien être de s’échapper entre ses lèvres.
« Je suis mariée. » Sa voix suave contre son oreille le rendait totalement dingue, la pression de ses doigts se resserrait autour de ses hanches alors que son souffle percutait ses lèvres, les caressants en douceur. Les doigts de l’homme s’enroulaient autour des cheveux bruns de sa prisonnière avant qu’il ne murmure à son tour.
« Moi aussi je suis marié. » Leurs lèvres se sont rencontrées avec fougue alors qu’il soulevait la charmante demoiselle au corps de rêve. Elle le rendait totalement fou, cette demoiselle s’appelait Tessa et rien qu’entendre le son de sa voix le transportait dans un état second. Les deux protagonistes finissent par passer la nuit ensemble, une nuit passionnée et empli de fougue. Certes ce n’est pas la première fois que Nickolàs trompe Rhéa mais cette fois ci c’est différent, Tessa est différente des autres femmes, elle a ce je ne sais quoi qui fait craquer l’homme comme aucunes autres auparavant.
Deux ans que Nickolàs a rencontré Tessa, il cache son aventure à sa femme mais un jour ou l’autre elle apprendra tous et il faudra alors divorcer. Il pourrait abandonner la jeune brune pour récupérer sa femme mais ce n’est pas aussi simple. Tessa est devenue très importante pour lui, bien plus que ce qu’il pensait. Entre eux ce n’est pas que seulement charnel mais c’est un besoin d’être ensemble. Dire qu’ils s’aiment ? Ça serait surement trop mais ils ne sont pas loin de ce genre de sentiment. Ils gardent leurs mariages à flot pour ne surtout pas montrer ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre mais c’est pourtant flagrant. Dernièrement sans en parler à Rhéa, Nickolàs à amener sa maitresse en Colombie, non pas pour qu’elle rencontre son père mais pour qu’elle le soutienne dans cette épreuve difficile. Il a beau être marié depuis cinq ans sa chère et tendre moitié ne sait pas du tout que son mari a arnaqué bon nombre de personne, pour elle il est simplement journaliste et l’a toujours été. Avec Tessa c’est différent il lui a parlé de sa vie d’avant puis ils se sont rencontrés dans des parties de poker clandestines alors elle est plus amène de le comprendre. Quoi qu’il en soit, Nickolàs ne sait pas ce que lui réserve le futur mais ça ne risque pas d’être le bonheur total.