■ nom : markensen. ■ prénom(s) : winona evan. ■ âge : trente ans. ■ date et lieu de naissance : douze avril mille neuf cent quatre-vingt deux, à Ankara, Turquie. ■ origines : anglo-turques. ■ études/métier : traductrice de roman. ■ traits de caractère : douce, souriante, naturelle, franche, drôle, enjouée, méfiante, sensible, têtue ■ saison : printemps.

Winona, pour l’amour du ciel, pourrais-tu laisser ce téléphone de côté juste pour un seul dîner ? On ne dîne que rarement tous ensemble… et tu trouves encore le moyen de… La voix de ma mère me fait relever la tête alors que je la vois apporter la dinde sur le centre de la table, je sourie en excuse reposant mon téléphone dans mon sac à main rejoignant la table. Pour cela mme. Markensen il vous faudrait invité son cher époux… son patron, ainsi il n’aurait pas besoin de toujours la déranger jusqu’à Than… Jax’ ! Arrêtes un peu, ce n’est pas tout le temps. Et je n’y peux rien, je dois bien travailler quand même. Promis maman je le laisse le temps du repas. Un soupire accueille ma réponse alors que je m’installe à côté de Jaxhem à la table si bien dressée. Lydie s’installant face à nous à côté de son petit ami du moment, un punk percé mais réellement bien poli… au fond. Ce qui ne suffit pas à ma mère de plus accepter sa présence en ce jour, mais passons. Je sourie à notre père qui est installé en silence au bout de la table, attendant patiemment. Je revois ainsi le même schéma de ma famille chaque fois que je reviens manger ici. Et je me rappelle à chaque fois mon enfance, dans cette immense villa qui pourrait être dénué de sentiment si elle n’appartenait pas à ma famille. Je regarde un par un les membres présent. Mon père calme, silencieux, se rangeant du côté de ma mère, la laissant diriger et décidant de chaque décision importante en prenant soin de ne pas froisser ma mère. Face à lui, mon modèle, le pilier de cette famille . Anna, ma mère, belle même à son âge, forte, déterminé, aux allures bourgeoise coincé mais qui je sais au fond à un énorme cœur. Lydie, ma sœur, la rebelle, celle qui nous ramène des punk, des rockeur, des skateur… dix-huit ans… la « tâche » de la famille, celle qui fait un peu honte, sur qui maman râle toujours. Mais qui amène de l’ambiance à la maison et des conversations… de critiques certes mais quand même. Jax… mon meilleur ami. Presque membre de la famille. Beaucoup plus apprécié depuis que j’ai quitté la maison et que ma mère ne le voit pas toujours dormir dans ma chambre. Si elle savait qu’il est homosexuel, je ne sais pas si elle serait rassurée ou… ne lui adresserait plus la parole. C’est maman, elle a ses principes bien à elle.

Je la fixe avec douceur, sans la juger, sans émettre la moindre critique. Silencieuses, c'est se que l'on est depuis quelques minutes. Assise sur la terrasse, fixant la nuit noire qui s'étend devant nous. Reserrant mon gilet autour de mes épaules, je ne dis rien. Contemplant nos différence. Elle si brune, si fine, imprenable, rebelle... ma soeur. Si différente, malgré nos seize mois de différence, si différentes l'une de l'autre. Ce n'est pas pour les énerver tu sais... Je sourie à ses paroles, m'appuyant sur la rambarde, mon regard allant se perdre dans le jardin face à nous. Ça c'est Lydie, elle a beau être rebelle, se la jouer la fille sans attache ni sentiment, elle a se besoin de se confier. Ma petite soeur. Ah oui ? Alors pourquoi l'avoir invité ? Je demande curieuse avec douceur, reposant le regard sur elle. Elle joue avec ses ongles sur le bois de la balustrade, haussant les épaules avec un air maussade de dédain qui ne me dupe pas. Le silence continue et elle comprend rapidement que je ne changerais pas de sujet. Tu venais avec Jaxhem... c'est vrai c'est pas ton copain... tout le monde sait qu'il est gay à part les parents mais... ils sont toujours entrain de dire à quel point il est polit, gentil et tout... moi j'allais être seule, à contempler vos petits "couples"... au moins Travis à susciter les paroles de maman... Je rie attrapant ma soeur par les épaules pour la coller contre moi continuant de fixer le jardin toutes les deux. Ma petite soeur, toujours la même, ce besoin de reconnaissance de mes parents. Avant je m'en voulais de lui "voler" leur affection, ils étaient toujours tout gentil, surtout maman. Lydie a juste trouver un mauvais moyen pour avoir l'attention... au fond elle n'est vraiment pas méchante ma soeur. Tu sais... comparé à maman qui te dira sans doute que tu mérites mieux que "ça"... je vais te dire juste que derrière sa crête et ses piercings... il est vraiment sympa... mais qu'un jour tu trouveras un type vraiment chouette... qui te retournera la tête, pour qui tu seras la seule... et le regard de maman... ça sera de ton dernier ressort ma puce... Je l'entend grogner, voyant cependant en coin son sourire. Je n'ajoute rien.


Riant aux éclats, je continue de me déhancher sous les "ordres" de Jaxhem. La musique poussée au maximum, à peine levée, pas coiffée, pas habillée. On est là, à vingt deux heures, ayant passé la journée à dormir, et à notre levé.... un verre de vin blanc et voila. Le but ? A la base je passais remonter le moral de Jaxhem sur le fait que Victor, son copain, parte deux mois et qu'ils se soient engueulé la veille. A la base seulement, parce qu'à parlé de tout et rien, on a finit par en arriver à ma vie, mon patron tyrannique qui semble me vouloir dans ses dernières conquêtes, mon absence de petit ami stable, mon absence de beaucoup de chose en faite... Et voila on a finit par déprimer ensemble... et finalement vouloir ensuite plutôt que sombrer... profiter de notre vie. Ce qui explique notre tenue et notre activité. Continuant de danser, je saute dans les bras de Jaxhem en riant alors qu'on se déhanche, finissant bientôt à sauter sur le canapé comme des enfants...
La musique s'arrête et stoppé dans notre élan, je sursaute en fixant la chaîne cherchant d'où vient le problème. Quelqu'un peut m'expliquer ? D'un seul bond Jax' et moi-même faisons volte face vers la porte où Victor, en costume nous fixe estomaqué. Et merde. Qu'est-ce qu'il fait là ? Il est pas censé être dans un avion pour Sydney ? Vic' ?!! Qu'est-ce que tu fais là ? Tu devrais pas être dans... Je descend du canapé à la suite de mon meilleur ami, remettant mes cheveux en arrière me mordillant la lèvre. J'y étais... mais avant le départ ... j'avais pas envie qu'on se quitte sur une stupide prise de tête... Et ça sent les embrassades, l'amour à l'eau de rose, le bonheur à plein nez. Je sourie, attrapant mes affaires en décrétant qu'il est bon de filer. Je les salue en vitesse me rhabillant sur le perron alors que je file... en faite c'est simple j'aurais dû être un homme. Gay par la même occasion. Je referme mon jean, enfile mes bottines vieilles et usées, que j'ai depuis mes seize ans. Je suis comme ces vieilles chaussures en faite. Et elles, elles sont fortes, elles ont trouvé comment être "chaussure à mon pied", elles ont un but dans la vie, et une âme sœur. Elles sont pas seules. En faite, j'suis même pas comme elles. Je soupire, refermant mon blouson de fortune qui heureusement me préserve du froid de l'extérieur. Et je sors dans la ruelle, passant entre les personnes encore dehors à cette heure. L'effervescence du vin et de notre danse retombe, et je me met à fixer le ciel noir, souriant sans vraiment savoir pourquoi. Mais je sourie. Parce qu'après tout, j'suis pas un mec et pas gay. Et que les hommes n'aiment pas les filles qui sourient pas.


Soupirant une énième fois, je jette un coup d’œil à l'horloge posé sur le mur face à mon bureau. Trop longtemps que je n'ai pas mangé, bu ou que je ne me suis juste pas levé de cette fichue chaise sur laquelle j'ai posée mes fesses il y a maintenant cinq heures. Ayant relevé les yeux de mon ordinateur, j'en profite pour ôter mes lunettes et me masser les tempes. Quand je travaillais ça allait, mais maintenant que mon esprit est de nouveau en dehors de cette histoire je divague... encore. Pourquoi a-t-il fallut que j'ai a traduire ce manuscrit sur une histoire d'amour impossible ?! Pourquoi ne pourrais-je pas avoir une histoire d'amour simple , sans trop d'aventure, posée ? Non mieux, pourquoi je ne peux pas avoir cela comme vie ?! Fixant le soleil dehors je finis par me lever, attrapant mon sac à main je prend ma veste et je quitte le bureau lançant à mon assistante que je reviens après ma pause déjeuné. Il est quinze heure, c'est un peu tard mais vu le travaille que j'ai accomplit... Je quitte l'immeuble du boulot traversant la rue pour me diriger vers un bâtiment de restauration rapide et je rentre dedans ma commandant une salade et une bouteille d'eau, et je m'installe en terrasse profitant de la chaleur de ce soleil hivernal.... Ma salade arrivant sous peu, je la déguste en silence profitant des murmures des passants autour... Winona mais quelle surprise de vous voir ici ! La voix assuré me crispe alors qu'un sourire polie bien que légèrement froid s'installe sur mes lèvres alors que je vois mon patron s'installer sur la chaise face à moi, sans gêne. Mon patron où l'homme le plus sur de lui, le plus égocentrique, narcissique, lourd et... perfectionniste. Soyons clair, j'aime travaille pour lui, c'est le meilleur poste à avoir... mais niveau autre que professionnel... Si il arrêtait de me voir comme un succulent dessert là oui j'aimerais tout. Où en êtes vous dans la traduction du nouveau roman ? Je pensais qu'on pourrait travailler ce soir sur le dossier du roman allemand qui vient d'arriver, avec Anita nous ne savons pas si on doit vraiment le prendre en traduction... on pourrait étudier... Et voila, c'est repartit. Normal que je n'ai pas de vie sociale comme ça... Je ne pense pas pouvoir ce soir... demain, à la réunion sur le trimestre on pourrait voir ça, juste après... mais le roman de Stefan me prend énormément de temps et je préférais avancer ce soir pour être dans les temps. Je répond avec assurance bien que grande politesse avec un sourire. Terminant ma salade mon regard tombe sur la rue de l'autre côté de la route, s’arrêtant sur un homme détonnant avec les femmes en talons et les hommes en costumes, barbe par rasé depuis quelques temps, pas coiffé, vêtement salis... mon cœur s'emballe alors que mes pensées repartent sur lui au lieu de mon patron. Le regardant là, qui semble ne pas avoir de temps à respecter comparé aux autres. Par un soleil qui réchauffe autant la journée je me dis que ça doit être déjà plus agréable pour lui... Combien de nuit j'ai passé à me faire du soucis pour ce genre de pensées ? Je ne les compte pas vraiment. Le sentiment de rancœur mélangé encore une fois au manque de ces journées passé avec lui. Chaque fois que je le vois j'arrive pas à le voir comme n'importe quel homme. Il ne l'est pas, hormis ça p*tain de fierté qui le pousse à ne rien vouloir changer, ne pas quitter tout ça, ne pas accepter juste que je veuille l'aider... Pas par pitié. Sentant encore une fois de l'énervement, je me mors la lèvre n'aimant pas à ce point être balloté entre deux ressentis sur Isalys. Payant l'addition je me lève avec Josh pour repartir vers le boulot, sans pour autant arrêter de regarder et observer Isalys encore un bon bout de temps, retournant au bureau mon esprit ailleurs.

■ prénom/pseudo : nevada.stick ■ âge : dix-neuf ans ■ pays : France ■ où as-tu découvert le forum ? Bazzart je crois ■ qu'en penses-tu ? superbe ■ ton personnage est un inventé ou un scénario ? un scénario ■ un dernier mot ? hum…

Code:

◖ <pris>kirsten dunst</pris> <pseudo>→ winona e. markensen</pseudo>