■ nom : desmond-miller. ■ prénom(s) : washington mais tout le monde l'appelle nash. ■ âge : 22 ans. ■ date et lieu de naissance : 15 Décembre 1990 (New York). ■ origines : irlandaise. ■ études/métier : rentier, propriétaire d'un bar/pub. ■ traits de caractère : secret, prétentieux, dominateur, dévoué, passionné, entreprenant. ■ saison : hiver. ■ avatar et négociabilité : harvey newton haydon, très peu négociable. Au pire, Sean O'Pry ou Kit Harington.

Il a toujours été un enfant à problème mais son père étant un riche magna du pétrol, il a toujours pu s'en sortir mieux que les autres.
Sa mère est morte en couche, son père n'a jamais été très présent alors il s'en est consolé avec son argent autant qu'il a pu.
Il est hyperactif avec de légères tendances à la bipolarité. Avec lui c'est toujours tout blanc ou tout noir. Enfant, ça lui a joué des tours. Il a toujours été très colérique et très bagarreur.
Il avait peu d'amis car les enfants avaient peur de lui et lui enviait la fortune de son père. Cela l'a beaucoup fais souffrir et l'a poussé à se refermer sur lui-même, à se montrer distant et pessimiste sur le genre humain. Il ne se lie pas facilement avec les gens ou il s'agit de liens superficiels.
Il a très tôt commencé à filer un mauvais coton: soirée, déchauche, drogue, alcool... Il est passé par tout avant même d'avoir fêté son 17ème anniversaire.
Son père, agacé par son comportement et ses démélés récurrents avec la police l'a envoyé en pension en Angleterre alors qu'il avait 16 ans. Il en est rentré 3 ans plus tard et s'est installé Lakewood plutôt que de subir constamment l'humeur paternelle.
Il utilise toujours les fonds illimités que lui accordait son père et en a profité pour s'acheter un bar/pub. Il a même l'intention d'ouvrir un restaurant. Il n'a jamais avoué à personne que c'était sa passion.

La première fois que j'ai posé les yeux sur Freya, ses yeux bleus profonds et ses cheveux d'une blondeur irréelle, j'ai eu le sentiment d'avoir affaire à une oie ou à une colombe. Elle avait l'air tellement douce, tellement simple, tellement... parfaite ! Surtout à côté de moi, le bad boy gosse de riche qui pète les plombs dès qu'on le contrarie et règle tous ses problèmes à coup de poing et à coup de pognon. J'étais sale et malsain, comme aimait à le dire Trish, ma belle-mère. Je suis sûr que cette pension en Angleterre, c'était son idée. La sorcière avait une mauvaise influence sur mon faible de père.

Mais revenons à nos moutons. Freya fréquentait cette même école, mais à titre d'externe. Elle et sa soeur Fiona. Elles étaient physiquement comme deux gouttes d'eau mais caractériellement opposées. Je ne sais pas pourquoi mais cette fille m'attirait. Comme un trou noir a besoin d'attirer à lui toute forme de matière. J'avais besoin de cette fille dans ma vie. C'était un challenge de taille, il fallait bien l'avouer. On s'opposait en tout point et c'est ce qui me plaisait. Elle n'état pas comme ces autres filles qiu sautaient dans mon lit en moins de 5 minutes. Elle avait tout de la bonne petite aristocrate britannique. L'inconvénient c'est que je ne voulais pas écraser cette jolie petite chose. Et pourtant, je l'ai laissé s'approcher de moi, je l'ai laissé m'apprécier, s'attacher à moi, tomber amoureuse de moi. J'ai bien essayé de la prévenir, de lui dire mais elle n'écoutait pas. Elle était sacrément têtue et obstinée pour une fille aussi douce. Alors j'ai cédé à cette pulsion qui me poussait à vouloir la posséder. On a commencé à sortir ensemble. J'étais... différent. Plus calme. Heureux ? Je l'ai pensé oui. Elle se refusait à moi et je le comprenais, c'est pour dire à quel point j'étais aveuglé par elle. Je l'aimais. Mais pas au point de ne pas coucher avec sa soeur. Un monstre reste un monstre, quoiqu'il dise ou fasse. Je ne voulais pas la faire souffrir mais elle le savait, c'était dans ma nature. Il fallait dire que Fiona faisait tout pour me faire tourner la tête. Cette jolie petite allumeuse. Comment deux personnes aussi semblables pouvaient-elle être aussi différente ? C'était à n'y rien comprendre mais j'aimais ça. Elle me donnait ce que Freya ne me donnait pas et inversement. A elle deux, elles étaient parfaites pour moi. Quel connard égoïste j'étais. Je suis. Puis un jour, j'avais fini mes études, c'était l'anniversaire des jumelles. J'en avais marre de jouer. Je ne pouvais pas continuer de gâcher sa vie. Alors froidement, je lui ai dis la vérité et je suis parti. Je suis rentré aux Etats-Unis.

S'en était fini de tout ça. De nous. De sa soeur et moi. J'étais fatiguée de faire semblant d'être celui qu'elle voulait que je sois. J'étais un monstre, sans coeur. Je n'aimais que moi. Je n'avais besoin que de moi. Je ne vivais que pour moi. J'étais fais ainsi et je resterais ainsi. C'était mon fardeau, ma malédiction. Pas question de retourner chez mon père. Trish ne voulait pas de moi alors pour me dédommager, j'avais le droit de piocher autant que je voulais dans la fortune familiale. J'ai mis les voiles directions Lakewood dans le Colorado. J'ai racheté un bar/pub et j'ai commencé à faire mon business en ville.

Je ne m'attendais pas à retomber sur la famille Sorensen avant longtemps. Avant de croiser Freya au détour d'un supermarché au bout de plus de 2 ans. Et le pire c'est qu'elle avait l'air de ne pas me connaître ? Qu'est-ce que ça voulait dire ? Et qu'est-ce que c'était que ce vertige que j'éprouve à la vue de son regard toujours aussi bleu ? Mais elle était changée, c'était indéniable. Ses cheveux. Elle dégageait toujours ce même calme mais son attitude était différente. Elle semblait plus sûre d'elle, plus épanouie, plus radieuse. Et j'avais fini par découvrir la vérité. Qu'elle était amnésique et complètement différente de celle que j'avais connu en Angleterre. Qu'elle était plus libertine, plus espiègle et je creuvais de jalousie de ne pas être celui qui lui avait dérobé sa vertue, que tant d'autre ait obtenu d'elle ce que j'avais convoité de longues années. Qu'elle s'offre désormais à moi sans aucune retenue. J'étais à nouveau bel et bien accro, incapable de me séparer d'elle. Au bon dieu que cette fille me rendait encore plus dingue ! Mais elle comme moi refusions de nous engager, comme si elle gardait une réminescence de notre relation. Elle se faisait appeler Rooney désormais. Hors de question pour moi de remuer le passé, je restais muet, essayant de bâtir malgré mes démons quelque chose de nouveau. Elle travaillait pour moi, je paie discrètement le gros de ses études, je la voulais heureuse mais je refusais de l'enchainer. Elle comme moi allions voir ailleurs. Mais je refusais de lui avouer que je ne rêvais jamais que d'elle cependant. Nous avions nos hauts et nos bas. Elle avait un caractère bien plus affirmé qu'avant, elle avait ses crises désormais et ses sautes d'humeur. Ca n'en rendait les choses que plus excitantes. Même si parfois nous nous faisons des crises telle que nous ne nous adressions pas la parole pendant des mois d'affilés, elle me hantait et nous revenions toujours l'un vers l'autre. C'était ma nouvelle malédiction. Elle était ma nouvelle malédiction. Mais je la voulais sans la posséder vraiment. Elle me rongeait littéralement.