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The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus

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Angus D. Flitch
Angus D. Flitch
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The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus Michael-fassbender-23
OH LOVE, I MISS YOU SO MUCH
    I'm lost here in this moment and time keeps slipping by. And if I could have just one wish I'd have you by my side. Oh, oh, I miss you. Oh, oh, I need you. And I love you more than I did before but if today I don't see your face nothing's changed. No one can take your place. It gets harder every day.
AND I'LL NEVER SEE YOU AGAIN


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avatar : Michael Fassbender
crédits : People Are Strange
pseudo : Paule.

âge : 38 ans.
statut civil : Veuf. En couple avec sa solitude.
études/métiers : Médecin Généraliste
saison : Hiver

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MessageSujet: The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus EmptyLun 9 Juil - 23:31

« FEAT MICHAEL FASSBENDER ; CREDIT : TUMBLR »

FITCH, ANGUS DAEMON
« Je sais. Je suis au courant. Mais l'avouer, me l'avouer à moi même... jamais. »

carte d'identité

■ nom : Flitch. ■ prénom(s) : Angus Daemon. ■ âge : 38 ans. ■ date et lieu de naissance : Un 10 décembre à New York City. ■ origines : américain pur souche. ■ études/métier : médecin. ■ traits de caractère : Angus est un homme très délicat. Il a une approche de la vie assez naïve, c'est un doux rêveur. Il est aussi très cultivé, ayant passé énormément de temps à lire, regarder des films etc. Il était un homme auparavant passionné mais aujourd'hui, il n'a plus le goût à rien. Il est à la limite de la dépression, passant son temps à se morfondre seul chez lui. Cependant il ne montre pas sa peine lorsqu'il sort dans la rue. Il s'efforce de sourire, de paraître satisfait alors qu'au fond il est torturé par la perte de sa chère et tendre. ■ saison : hiver.



Avant la mort de l'Amour de sa vie, il était du genre à sortir, aller au cinéma, se balader dans les parcs municipaux, aller crapahuter dans les montagnes, se faire un bon petit restaurant, lire, regarder des films devant la télévision avec un pot de Pop Corn entre les cuisses, faire l'amour avec sa belle. Maintenant, il ne fait plus grand chose. A part son métier de médecin et passer du temps à dormir même comme le sommeil n'est pas au rendez-vous. Juste rester emmitouflé dans sa couette, comme à l'abris du monde extérieur.


double vie

■ prénom/pseudo : Paule. ■ âge : 20ans ■ pays : ici ■ où as-tu découvert le forum ? en suivant les partenariats ■ qu'en penses-tu ? Il est tout bonnement magnifique ■ ton personnage est un inventé ou un scénario ? inventé ■ un dernier mot ? BOUGABOUGA The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus 3856250453

Code:
◖ <pris>Michael Fassbender</pris> <pseudo>→ Angus D. Flitch</pseudo>



Dernière édition par Angus D. Flitch le Mar 10 Juil - 0:18, édité 3 fois
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Angus D. Flitch
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MessageSujet: Re: The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus EmptyLun 9 Juil - 23:31

a history of sadness.



Définition de "vie" : Ensemble des phénomènes (croissance, métabolisme, reproduction) que présentent les organismes animaux ou végétaux. Temps qui s'écoule depuis la naissance jusqu'à la mort.

Je pensais vivre. Je pensais réellement avoir une vie avant. Avant elle. Avant elle avec un grand E. Je pensais que la vie était celle que je menais, tranquille, calme, juste rythmée par mes patients de chaque jour, le chemin en métro de chez moi à mon cabinet, les rares virées au bar avec des collègues ou des vieux amis retrouvés, mon sommeil agité par le stress du train train quotidien New Yorkais. Je pensais que mon existence se résumait à juste être là, dans cet univers qui avait été créé avant moi et qui continuerai après moi. Je pensais que rien ne pouvait être différent. J'avais eu quelques amourettes, de petites aventures, des femmes avaient connu puis quitté ma couche. Tout semblait être une suite logique d'évènement. Jamais je ne provoquais pas le destin. Ce dernier se présentait à moi, naturellement, comme si tout était écrit d'avance et que je n'avais qu'à suivre le court de mon existence. Mais Elle… Elle était apparue de manière soudaine et inattendue. Elle était tout sauf prévisible. Elle était différente. Elle était vivante. Vraiment vivante. Pas comme moi. Son existence à Elle, Elle l'a ouverte, Elle m'a invité à y entrer et à y rester. Et j'ai appris alors avec Elle ce que signifiait "vivre sa vie". Et ce jusqu'à la mort de Joe.

Le jour où tout avait commencé… C'était un beau mois de Décembre comme on les imagine. Enneigé, froid, piquant, et sec. Je détestais ce genre de temps. Je les détestais parce qu'il me faisait ressentir ces sensations désagréables dans les doigts de pied et de main, parce que mon nez semblait prêt à tomber malgré l'écharpe qui enlaçait mon cou, parce que mes yeux me picotaient à cause du vent, parce que mes muscles étaient tendus. Je détestais l'hiver, je détestais le froid, je détestais New-York en Décembre. J'étais sur le chemin du retour, il faisait déjà nuit. Je venais de courir sur la longue avenue pour la traverser, en direction d'un Starbuck encore ouvert. J'entrai, retirai mon bonnet de laine et me dirigeai vers la caisse où une queue d'une dizaine de personne se trouvait déjà. Je soupirai, râlai quelque peu mais décidai de poser mes yeux sur les panneaux où l'on pouvait lire l'ensemble des variétés de chocolats, cafés et autres boissons chaudes que le café proposait. Je frottai mes mains l'une contre l'autre, le regard perdu dans le vague, n'arrivant pas à me décider. Ils n'en avaient pas marre de toujours créer de nouveaux goûts ? Un café au lait tout simple, c'était si mal vu ? « Trop de choix tue le choix, n'est-ce pas ? » prononça une voix à mes côtés. Je me tournai vers mon interlocuteur inconnu et tombai sur le visage le plus merveilleux qu'il soit. Son regard capta le mien instantanément. Avez-vous déjà eu l'impression que le temps s'arrêtait autour de vous ? Que rien d'autre ne comptait que ce que vous aviez sous les yeux ? Que rien d'autre n'existait à part vous et l'objet même de votre fascination ? Comme si un monde parallèle venait de s'ouvrir dans le votre et que vous étiez là, au milieu de ces gens mais que si vous n'y étiez pas, ça serait la même chose, parce qu'à vos yeux ils n'existent plus ? C'est ce qui arriva. Je ne sais pas si l'on peut parler d'un coup de foudre, si seulement le coup de foudre existe. Je ne sais pas si l'on peut dire que je l'ai aimé dès que j'ai posé mes yeux sur Elle. Je ne sais pas non. Je ne crois pas que c'était de l'amour. Qu'est-ce que l'amour après tout ? D'après le dictionnaire il s'agirait d'un "Sentiment qui nous entraîne vers un être, vers une chose." Je n'ai pas été entrainé vers elle. Non. Ce n'est pas exactement ça. J'ai été capté par elle, littéralement. J'ai porté mon attention sur elle et mon attention n'a plus voulu s'en détacher. J'avais dès lors besoin d'elle. « Et si on faisait plouf plouf ? » Et elle détourna les yeux de moi, les posant sur les affiches et commença à faire ce qu'elle avait proposé. « Ame Stram Gram, Pique et Pique et Colégram… » Sa voix résonnait dans ma tête, comme un écho, comme une litanie, une incantation. Ces mots qui tournaient dans mon esprit n'avaient aucun sens à proprement parlé. Mais ils provenaient de cette bouche, de cette poitrine, de ce corps. Alors ils avaient forcément quelque chose de magique. « Votre nom… » soufflai-je. Je ne savais quoi dire d'autre, je ne savais quoi demander d'autre. Il fallait juste que je sache comment désigner, nommer cette créature fantastique, dont on pouvait douter de la réalité malgré sa présence sous nos yeux. Comme un mirage. Un rêve. Une hallucination… non. Une apparition. « Joe. » Juste Joe. De quoi avais-je l'air avec mon prénom trop long ? Angus… n'avais-je pas honte ? Alors qu'elle avait un prénom des plus doux et des plus spontanée. Juste Joe. Je sortis précipitamment mon téléphone, le faisant chuter sur le sol. Mes mains tremblaient. Etais-je bouleversé à ce point ? Semblait-il en tout cas. Je me penchai et ramassai mon mobile avant d'être à nouveau obnubilé par la jeune femme, cet ange. « Vous voulez mon numéro peut-être… » proposa-t-elle avant de rire et de me prendre le téléphone des mains. Je la vis pianoter un instant sur les touches de l'appareil mais rien d'autre ne me traversait l'esprit que son image. « Dîtes moi juste que nous allons nous revoir… » soufflai-je à bout de souffle. Je venais à peine de remarquer que j'avais retenu ma respiration depuis la dernière phrase que j'avais prononcé. Elle me faisait même oublier les premiers réflexes de survie. Elle se contenta de sourire et de glisser le mobile dans ma poche avant. « Vous n'avez qu'à m'appeler. » Elle s'était alors éloignée et avait quitté l'établissement. Et quand elle fût enfin hors de vue, je repris connexion avec mon ancienne réalité. La file d'attente avait avancé mais j'avais oublié les raisons pour lesquelles j'étais là. Je quittai donc le Starbuck, le corps encore fébrile. Mes yeux se tournèrent dans la direction qu'elle avait prise mais je ne la voyais déjà plus.

Un homme était en train de perdre son temps. Il perdait son temps à réfléchir. Il perdait son temps à réfléchir avant d'agir. Agir en appelant la fabuleuse personne qu'il avait rencontré quelques heures plus tôt. Il perdait son temps en fixant le plafond alors que cette personne peut-être attendait son appel. Cet homme c'était moi, toujours le même, Angus Flitch. Angus Daemon Flitch, médecin généraliste ayant son propre cabinet, sa propre secrétaire et des patients nombreux à traiter. Mais ce soir je n'étais pas ce médecin. Ce soir j'étais un homme, perdu… désemparé, déboussolé et totalement effrayé par l'inconnu. Mon téléphone trônait sur la table basse. Il n'attendait qu'une chose, que je me saisisse de lui et que je cherche dans mon répertoire les trois merveilleuses lettres qui me lieraient à Elle. Joe. Je n'arrivais pourtant pas à me décider. Et s'il s'agissait d'une erreur ? Et si j'étais en train de me faire tout un film à partir de rien ? Et si finalement, je me chamboulais tout seul avec mon imagination débordante ? Et si je devenais tout simplement… fou ? D'un autre côté, je m'en fichais. Si je voulais en avoir le coeur net, il fallait que je prenne mon courage à pleine mains et que je tende enfin la main vers le téléphone. Mes phalanges se refermèrent sur ce dernier… enfin. Je le portai près de mon visage et fixai l'écran avant de faire défiler les noms dans mon répertoire. Une fois sur le bon prénom j'attendis. Je patientai encore un peu. J'hésitai au fond. Mes yeux se fermèrent, mes paupières fortement serrées les une contre les autres. Je soufflai, cherchant à calmer les battements incessants et tonitruant de mon coeur. Et finalement j'appuyais sur le bouton vert et posai le combiné contre mon oreille. Une sonnerie…. un silence. Jamais je n'avais été dans un tel état d'anxiété. Une autre sonnerie. Même pas le jour de mon concours de médecine. Un autre silence. Même lorsque je débutai mon premier jour de travail. Une troisième sonnerie. Même le jour de mon permis et pourtant dieu sait à quel point j'étais… « Allô ? » Sa voix me coupa dans mes pensées. Douce, chaude et sensuelle. Je me redressai lentement dans mon canapé, silencieux, alors que réitérait son interrogation. « Bonsoir… » chuchotai-je presque, enclin à la timidité. « Qui est-ce ? » demanda-t-elle avec un rire dans la voix. M'avait-elle reconnue ? J'en étais presque flatté et un sourire se dessina sur mes lèvres. « L'homme du Starbuck… » répondis-je après un silence rêveur. « Bien… Vous m'avez donc appelé. J'avais peur que vous vous défiliez. » et elle lâcha un rire joyeux, sans moquerie. Un rire adorable, cristallin et qui me réchauffa le coeur. « J'ai longuement hésité… c'est la première fois que je fais ça. » un autre silence, cette fois-ci quelque peu gêné. Pour moi en tout cas. « La première fois que vous demandez le numéro d'une inconnue dans la rue ? J'espère bien ! J'aime avoir l'exclusivité. » et un autre de ses rires mélodieux résonna dans le combiné. Elle était magique.. Tout juste magique.

(…)

« Oui, je suis pâtissière. J'ai toujours voulu faire ça depuis toute petite. Viens donc manger un de mes Cupcakes un de ces quatre, tu veux ? » s'enquit-elle joyeusement.
« Oh oui ! Avec plaisir, Joe. Donne moi l'adresse et je passerai demain, certainement. » répondis-je avec enthousiasme. Il me tardait déjà de la revoir. Elle était tellement merveilleuse. Drôle et cultivée… belle. Parfaite ?
« Pas demain, non. Je ne serai pas à la boutique. Je dois aller acheter de la farine chez le grossiste. » chourina-t-elle piteusement avant de s'exclamer d'un « Oh ! » spontané, comme si une idée venait de naître dans ses pensées. « Sinon, tu me donnes ton adresse et je t'en apporte un demain soir. Et comme ça on pourra parler autrement que par téléphone. J'aime pas trop personnellement. » proposa-t-elle. Sa dernière remarque me fît rire doucement. Ca faisait bien trois heures que nous parlions au bout du fil, et il était presque deux heures du matin d'ailleurs. Je lui en fis la remarque gentiment et avec humour, ce à quoi elle répondit : « J'ai reçu trop de mauvaise nouvelle par ce biais là. Mon banquier qui m'annonce un découvert, le Alzheimer de ma grand-mère, le départ de ma meilleure amie avec son petit-ami à l'étranger et mon petit-ami qui me largue pour son ex… »
Je ne savais quoi ajouter. C'était là en effet de bien tristes nouvelles. Et ça n'était pas de celles qu'on voulait apprendre l'oreille collé à un combiné mais plutôt l'entendre de vive voix, même si c'était dur. « Je suis désolé… » soufflai-je avec toute la sincérité du monde. Elle s'empressa de me rassurer, me disant que je n'avais pas à l'être et me questionna à nouveau sur mon adresse que je lui donnai sans plus tergiverser. Nous décidions ensuite de mettre fin à notre conversation. Nous mîmes bien dix minutes à raccrocher définitivement et même après ça, alors que nous étions respectivement chacun dans nos lit certainement, nous nous envoyions des sms jusqu'à sombrer dans le sommeil. Un sommeil sans nervosité et sans cauchemar pour ma part. Bien au contraire...

Lorsque j'ouvris la porte le lendemain soir, ce fût une boîte en carton rose bonbon qui apparu devant mon visage. Je ris doucement et pris la boîte dans mes mains, alors que celle de Joe la lâchait. Je la baissai à hauteur de mon abdomen pour voir enfin le visage fin et magnifique de la jeune femme. Je lui cédai le passage, et elle entra en sautillant à l'intérieur, regardant tout autour d'elle comme une enfant curieuse. Elle visita pour ainsi dire chaque pièce de son propre chef, inspectant les objets qui la fascinait. D'autres moins. Mais elle les regardait de près quand même, au cas où elle leurs aurait trouvé un quelconque intérêt. Et moi, je la suivais de loin en riant lorsqu'elle se demandait à quoi servait un de mes instruments de médecine. Je la vis finalement s'allonger sur le tapis et fixer le plafond. Je fronçai doucement les sourcils, interloqué et vînt finalement la rejoindre alors qu'elle tapotait la place à mes côtés. Je m'étendis donc face à mon plafond et le fixai sans vraiment le voir. « Tu sais que le plafond en dit long sur son propriétaire ? » Je souris et tournai le visage vers elle. « Oui. Mais donc je n'y trouverai rien d'intéressant sur toi puisque tu loues cet appartement. » Elle éclata de rire, suivît de près par moi. Je me tournai vers elle et la fixai avec un sourire attendri. Cette femme, n'était-elle pas celle que tout homme attendait ? Elle était superbe, drôle, cultivée, un peu névrosée comme tout à chacun, et elle faisait battre mon coeur passionnément. Je restais à la contempler tandis qu'elle gardait ses yeux fixés sur le plafond. Elle chantonnait doucement un tube qui ne cessait de passer à la radio et sourit en s'en rendant compte. Elle s'excusa de l'avoir dans la tête et de surcroît à la bouche. Je lui pardonnai aussitôt et déposai sans plus attendre mes lèvres sur sa joue. Elle se tourna alors face à moi, sur le flanc, comme je l'étais et me sourit. « Est-ce qu'on ne va pas un peu vite ? » lui demandai-je, alors que c'était moi le plus entreprenant dans l'histoire. « On a qu'une seule vie… » souffla-t-elle en se rapprochant. Nos lèvres se frôlèrent, jouèrent à se chasser, se capturer avant que le baiser ne prenne réellement forme. Et jamais oh grand jamais je n'avais partagé un tel baiser. Jamais je n'avais ressenti tant d'émotion rien qu'au contact d'une autre bouche contre la mienne, d'une autre langue taquinant celle en ma possession. Et ses douces mains vinrent se fondre dans mes cheveux, les miennes se glissèrent sur ses flancs et nous nous retrouvâmes plus serrés encore. Nos vêtements quittèrent nos anatomies qui de ce fait furent mise à nue. Et nos corps fondirent en un seul alors que nous consommions se qui nous consumaient. Passion dévorante, fougue animale, amour sauvage, tout neuf, tout beau. Quelque chose naquît ce jour là. Moi. Oui. Je suis né durant cette soirée d'hiver.

Ainsi fût ma vie. Faite de beauté, de simplicité, de spontanéité… de bonheur quoi. Jusqu'à ce que cette parfaite existence — cette coexistence même ne commence son déclin. Ce dernier fût entamé quand nous nous rendîmes compte, que malgré nos relations charnelles non protégée, aucun enfant n'avait encore vu le jour. Aucun n'avait d'ailleurs ne serait-ce que déformé le ventre de ma chère et tendre. Et ce, pour on ne savait qu'elle raison. Un état vicieux commença alors à posséder ma Joe, venant éroder notre vie de couple : la dépression. Non. Ca n'était pas une simple petite déprime. Des analyses avaient été faite et avaient confirmé ainsi la stérilité de ma camarade de vie. Et le simple fait, la simple idée qu'en elle, il n'y aurait jamais de vie, que tout était Mort dans son utérus, lui fît perdre complètement la tête. Elle tentait de refaire surface, avec moi pour bouée de sauvetage mais je ne devais pas être aussi lourd que la charge de tristesse qui l'entraînait vers le fond. Elle avait abandonné son travail, elle perdait du poids et bientôt… bien trop tôt, elle perdît la raison. Elle n'avait que 35 ans, à peine et une sombre présence s'était emparée d'elle. Elle était devenue exécrable, limite hystérique. Pas un jour ne se passait sans qu'elle ne me reproche quoi que ce soit ou que la culpabilité ne la força à pleurer sur son sort. De toutes les manières possibles je tentais de la rassurer. Persuadée que j'allais voir ailleurs, parce que j'allais parfois boire un verre avec un collègue pour me changer les idées et rentrais donc tard, elle s'époumonait à me traiter d'ordure dès mon retour, avant de me demander pardon de ne pas être assez bien. Bien sûr qu'elle était assez bien. Elle était même mieux que ça. Elle n'y pouvait rien si ce Mal la rongeait. Absolument rien. Et plus elle s'enfonçait dans cette folie, plus elle m'entraînait avec elle. Je gardais un temps soit peu la tête hors de l'eau, continuant d'aller travailler chaque jour pour payer le loyer et de quoi manger, mais nos nuits étaient maussades. Elle refusait à présent que je touche à son corps, car elle le disait sale, répugnant. Je tentais par tous les moyens de lui faire savoir que c'était faux, qu'il n'y avait pas plus beau mais rien n'y faisait. Absolument rien. Elle se détestait, elle se haïssait. Elle ne se sentait même plus femme. Et sa maigreur m'effrayait. Etions nous allé trop vite ? Non, ça n'avait rien à voir. Mère Nature avait décidé que Joe ne porterait pas ce même titre de génitrice. Jamais elle n'allait enfanter.

Et puisque la mort était en elle, mais que son enveloppe était toujours vivante, elle ne se croyait, ne s'imaginait que paradoxe. Qu'infamie et qu'inhumaine. C'était le jour même de son trente-sixième anniversaire. L'année qui avait précédé avait été la plus dure qu'il m'avait jamais été donné de supporter. J'étais passée devant une bijouterie et lui avais acheté une pendentif avec nos deux prénoms entrelacés gravé sur le dessous et une photo de nous à l'intérieur. Il était dans un écrin recouvert de velours et je ne cessais de le tripoter, le retournant entre mes doigts, au fond de ma poche. Dans mon autre main, je tenais une boîte à gâteau dans laquelle se trouvait le meilleur fondant au chocolat et à la crème de marron de la région. Il s'agissait là de sa gourmandise préférée. Et sous mon bras, un énorme bouquet de roses. J'avais hâte de rentrer à la maison. Depuis quelques jours, j'avais l'impression qu'elle allait mieux, parfois elle souriait, et parfois même elle riait à mes blagues un peu foireuses. J'avais dans l'espoir qu'une amélioration soit en cours. Je priais tous les dieux de m'accorder cette deuxième chance de la rendre heureuse. Mais alors que je me dirigeais vers l'immeuble où nous logions, dans une rue parallèle que je remontais, je sentis mon téléphone vibrer dans le fond de mon autre poche. Je me contorsionnai pour parvenir à l'atteindre et vis que le nom de ma douce s'y affichait. Je décrochai rapidement et répondis sur le ton le plus joyeux du monde « Mon amour ! Joyeux anniversaire… » Je n'entendis pas un seul merci. Non. Elle parlait mais au début je n'arrivais pas à comprendre ses mots. Je finis par percevoir quelques mots tel que "mon bain", "désolée" et "à bientôt". Je fronçai les sourcils, dans l'incompréhension la plus totale. « Quoi ma puce ? Tu peux répéter s'il te plait ? » mais elle ne le fît pas. Non. Il n'y eut plus aucune parole de sa part. La seule chose que j'arrivai à entendre furent des clapotis alors qu'elle entrait certainement dans son bain. Mais un pressentiment c'était emparé de moi. Quelque chose d'étrange, de mauvais se préparait. « Joe ? Est-ce que tout va bien ? » Ce qui me répondit fût un simple "pop" significatif, comme lorsqu'on débouche une bouteille, qu'on ouvre un tube d'aspirine ou… Comme une cruelle et dure illumination. Je lâchai tout ce que je tenais alors dans mes bras et me mis à courir dans la direction prise précédemment. L'appartement semblait si loin encore. J'ignorais combien de temps j'allais mettre mais j'espérais que ce temps ne serait pas trop long. Je priais tous les saints de m'aider à arriver à temps. Le vent sifflait désagréablement à mes oreilles comme une menace. Mon coeur était douloureusement serré et mes muscles me faisaient souffrir le martyre tant ils étaient crispés. Mais je continuais ma course avec l'énergie du désespoir. Je ne devais pas… il ne fallait surtout pas…
Je fis irruption dans l'appartement et me précipitai vers la salle-de-bain, hurlant son nom. J'entrai en trombe dans la salle d'eau et la vis paupières closes, ses cheveux flottant autour d'elle. Je rentrai dans la baignoire, trempant mes jambes jusqu'aux genoux soulevai son corps nu pour le hisser hors de l'eau. Je l'allongeai sur le tapis de bain et tapotai ses joues. « Non… NON ! » m'égosillai-je alors qu'elle n'avait aucune réaction. Je n'avais pas pu être si long. C'était impossible. Ca ne pouvait pas finir maintenant. Je la redressai et tentai d'ouvrir sa bouche. Peut-être qu'en la faisant vomir… mais je n'y parvins même pas. Je dégainai alors mon téléphone et appelai le SAMU. « Décrochez, décrochez… OUI ! Oui aidez moi je vous en prie ! C'est ma femme elle a pris des… des…. » je tombai sur la boîte de comprimés. « Des somnifères. Plein. La boîte était neuve, j'en suis sûr ! Je l'avais acheté hier !! NON JE NE ME CALME PAS ! VENEZ VITE BORDEL !! » je leurs indiquai mon adresse, tentant de contrôler mes nerfs mais n'y parvenant définitivement pas. Je pris alors le corps de Joe contre moi, attendant que l'ambulance arrive. Je la berçai doucement des larmes au bord des yeux. Non. Je ne pouvais pas me résoudre à pleurer tant que rien n'était sûr. S'il faut, elle était juste évanouie, endormie. Elle n'était peut-être pas déjà…
Tout s'enchaîna très vite. Ils entrèrent. Ils me détachèrent d'elle malgré mes protestations. Ils firent « tout ce qui était en notre pouvoir… » mais rien n'y fît. Elle n'ouvrît pas les yeux. Sa poitrine ne se souleva pas à nouveau. Son inconscience devînt mort… et j'éclatai en sanglot.
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A. Rooney O'Callaghan
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I'm going away for a while but I'll be back, don't try to follow me 'cause I'll return as soon as possible. See I'm trying to find my place but it might not be here where I feel safe. We all learn to make mistakes. And run from them, from them with no direction. Run from them, from them with no conviction. I'm just one of those ghosts, travelling endlessly. Don't need no road, in fact they follow me and we just go in circles. Now I'm told that this life and pain is just a simple comprimise so we can get what we want out of it. Someone try to classify, a broken heart and twisted minds so I can find someone to rely on

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MessageSujet: Re: The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus EmptyLun 9 Juil - 23:49

Fassbender The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus 2994774608 Bienvenue !
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MessageSujet: Re: The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus EmptyLun 9 Juil - 23:56

Emilia *-* OH DIEU ! Réserve moi un lien. The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus 2603259518 Et merci
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I'm going away for a while but I'll be back, don't try to follow me 'cause I'll return as soon as possible. See I'm trying to find my place but it might not be here where I feel safe. We all learn to make mistakes. And run from them, from them with no direction. Run from them, from them with no conviction. I'm just one of those ghosts, travelling endlessly. Don't need no road, in fact they follow me and we just go in circles. Now I'm told that this life and pain is just a simple comprimise so we can get what we want out of it. Someone try to classify, a broken heart and twisted minds so I can find someone to rely on

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MessageSujet: Re: The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus EmptyLun 9 Juil - 23:57

Tout ce que tu voudras :**:
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MessageSujet: Re: The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus EmptyMar 10 Juil - 9:35

Tout d'abord bienvenue parmi nous, j'espère que tu te plairas ici I love you
Ensuite, je viens de lire ta fiche &... The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus 2879099665 , c'était vraiment un plaisir de te lire. I love you The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus 120511517 The greater your capacity to love, the greater your capacity to feel the pain. — Angus 2994774608



FÉLICITATION, TU ES VALIDÉ(E) !

Félicitation, tu es désormais enfin validé après la dure épreuve qu'était la fiche de présentation. Toute le monde te souhaite donc la bienvenue sur AU FIL DES SAISONS !

Je sais ce n'est pas bien de faire un copié/collé pour tous mais c'est le seul moyen que nous avons pour ne rien oublier concernant les démarches pour la suite de ton aventure parmi nous. De plus, ceci permet à ce que tout le monde soit au même niveau ! Si cela ne te plait pas, nous nous en excusons par avance.

Maintenant que tu es validé, vérifie tout de même que nous n'avons pas oublié de rajouter ton avatar dans le bottin, que nous avons bien déplacé ta fiche au bon endroit et que nous t'avons aussi ajouté au bon groupe.

Si tout est bon, tu es maintenant prêt à te lancer dans l'aventure. Commence donc tout d'abord par remplir entièrement ton profil même la partie "défends la vie" qui correspond à la feuille de ton personnage. N'oublie pas aussi de faire tes demandes de logement et de métiers ainsi que tes fiches de lien et de rps ICI. Attention, les underco dans les fiches de liens et de rps ne sont autorisés que pour une semaine. Tes fiches doivent être mises à jours régulièrement.

L'intégration, pourquoi on y accorde autant d'importance ? On espère tout d'abord que tu te sens bien sur le forum et que tu as reçu de nombreux messages de bienvenue. C'est toujours agréable, non ? De se sentir bien sur un forum, d'être dans une bonne ambiance, avoir des demandes de liens, etc.. C'est pour cela que maintenant, c'est ton tour de rendre l'intégration envers les nouveaux arrivants agréables. N'hésite pas à poster des messages de bienvenue dans les présentations en cours !

Tu peux désormais te lancer activement dans la vie de AU FIL DES SAISONS ! N'oublie pas que l'équipe administrative est là si tu as un soucis ou une question. Ne te retiens pas de contacter les administratrices, nous ne mordons pas. Bon jeu parmi nous !
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